Le budget de la Caisse de développement de l’élevage pour le Nord (CDEN) pour l’année 2025 s’élève à 3,1 milliards de FCFA. Il a été adopté ce 18 février à Garoua lors de la 72ᵉ session ordinaire de son Conseil d’administration.
En comparaison, le budget de la CDEN pour 2024 s’élevait à 1,7 milliard de FCFA, contre 1,4 milliard de FCFA en 2023. Cette augmentation significative du budget pour 2025 témoigne de l’importance accordée au développement du secteur de l’élevage dans les régions du Nord, de l’Extrême-Nord et de l’Adamaoua.
Cette enveloppe financière permettra à la CDEN de mettre en œuvre les activités du Programme d’urgence de lutte contre la crise alimentaire (Pulcca), en se concentrant sur trois axes principaux : la protection sanitaire animale, la production animale et l’animation pastorale. Ces actions s’inscrivent dans le cadre du Plan intégré d’import-substitution agro-pastorale et halieutique, visant à renforcer l’autosuffisance alimentaire du Cameroun.
Le ministre de l’Élevage, des Pêches et des Industries animales (Minepia), Taïga, qui préside le Conseil d’administration de la CDEN, a également appelé l’institution à s’intéresser à la filière apiculture, qui fait partie des élevages non conventionnels. Cette diversification des activités pourrait contribuer à renforcer les revenus des éleveurs et à dynamiser l’économie locale.
Pour l’année 2024, le Minepia s’est félicité de l’acquisition par la CDEN d’un camion, destiné à faciliter les opérations sur le terrain et à contribuer à l’amélioration de la qualité et de la quantité de la production dans les secteurs de l’élevage, de la pêche et des industries animales.
Créée en 1966, la CDEN est un établissement administratif placé sous la tutelle du Minepia. Sa mission principale est de promouvoir le développement de l’élevage à travers la création de cultures fourragères, l’aménagement de champs semenciers, la protection sanitaire des cheptels et la construction d’infrastructures dédiées à l’élevage. En outre, la CDEN forme et accompagne les éleveurs dans la gestion de leurs cheptels, contribuant ainsi à renforcer les capacités des acteurs locaux.
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