Cabral Libii se prononce sur l’éventuelle collaboration avec Maurice Kamto à l’approche de la présidentielle de 2025.
Invité du journal Afrique sur la chaîne de télévision française TV5Monde, le président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn), Cabral Libii, a exposé sa vision pour une coalition des partis d’opposition en vue de l’élection présidentielle de 2025. Selon lui, cette coalition constitue une attente pressante du peuple camerounais, qui aspire à un changement face au Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), le parti au pouvoir.
Cabral Libii, qui se considère comme le « candidat naturel » de son parti, précise qu’il a toujours encouragé les autres partis d’opposition à unir leurs forces pour maximiser leurs chances de succès. L’homme politique rappelle sa proposition de « primaires de l’opposition » en 2018, qui n’avait malheureusement pas reçu le soutien escompté de ses concurrents. Pour renforcer sa proposition, l’élu de la Nation avait même suggéré un « tirage au sort », une idée qui malheureusement n’avait pas prospéré. Les leaders de l’opposition avaient préféré se présenter en ordre dispersé.
À l’approche de la présidentielle d’octobre 2025, Cabral Libii insiste sur la nécessité d’une coalition. Lorsqu’on lui demande s’il pourrait collaborer avec Maurice Kamto, président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), Cabral Libii botte en touche en question.
Pour Cabral Libii, deux modalités pourraient favoriser une coalition réussie : premièrement, la nécessité de se mettre d’accord sur un « projet commun », mais cela, dit-il, demande des discussions profondes entre les leaders politiques. Il reconnaît toutefois que cette approche pourrait ne pas convenir à tous les partis d’opposition. Deuxièmement Cabral Libii suggère qu’ils puissent au moins travailler sur un projet d’actions communes, formant ainsi une « coalition d’actions ».
Cabral Libii rappelle également que, avec environ huit millions d’électeurs, il est essentiel que ceux-ci s’engagent à voter massivement et à surveiller les élections.
