Mgr Luc Yebga, le célèbre serviteur de Dieu, bien connu des téléspectateurs de l’émission à succès « Mystères Cachés » sur Info Tv, a subitement rendu l’âme ce lundi 3 mars 2025. Si la thèse d’une crise cardiaque est brandie, celle-ci ne semble pas faire l’unanimité. En effet, certains doigts accasateurs indexent plutôt Nathan Amougou comme celui qui serait à l’origine de la mort de l’homme de Dieu. Des accusations que le journaliste de Vision 4 rejette en bloc.
Lire-ci dessous sa mise au point :
Depuis ce matin, mon téléphone ne cesse de sonner. Des proches inquiets m’informent qu’un lanceur d’alerte m’accuse d’être impliqué dans le décès de Mgr Yegba, survenu ce lundi 3 mars. Face à ces accusations infondées, il est impératif d’apporter des précisions pour que la vérité prévale.
Tout d’abord, je tiens à présenter mes sincères condoléances aux familles nucléaires et spirituelles endeuillées. Il est regrettable que, dans des moments aussi douloureux, certains cherchent à détourner l’attention avec des allégations sans fondement.
Les faits sont pourtant clairs.
Il y a quelques mois, une jeune fille, Mlle Bilebe Doris Patricia, s’est rendue au siège de la direction générale des médias du Groupe l’Anecdote pour porter des accusations de viol contre Mgr Yegba. D’abord reçue par mes collègues, elle a ensuite été dirigée vers moi, en ma qualité d’animateur de la rubrique « Enquête exclusive » du journal de 20h sur Vision 4 Télévision.
En présence de Parfait Balla et Christian Nector, j’ai consigné son récit dans notre registre de main courante. Mais très vite, nous avons relevé plusieurs incohérences majeures dans ses déclarations :
– Son âge : elle nous a donné plusieurs versions contradictoires.
– Son absence de famille à Yaoundé : une affirmation surprenante.
– L’origine de mon contact : elle affirme qu’un simple taximan lui a donné mon numéro.
– Son comportement post-viol présumé : elle aurait conservé des vidéos et des « Snaps » de l’incident, ce qui est inhabituel pour une victime supposée de violence.
– Sa connaissance de Mgr Yegba : elle affirme l’avoir découvert via la télévision, mais possède pourtant son numéro personnel.
Ces éléments ont éveillé des doutes légitimes quant à la sincérité de ses accusations. Après l’avoir écoutée, nous avons mis fin à l’entretien.
Souhaitant comprendre la situation, j’ai contacté Mgr Yegba, qui a d’abord nié en bloc avant d’admettre que cette affaire était une tentative de déstabilisation orchestrée contre lui. Il m’a confié être en conflit avec certains membres du clergé, notamment l’évêque de Garoua, et a promis de s’exprimer publiquement sur le sujet. Cependant, malgré mes relances, il a toujours repoussé l’interview.
Entre-temps, Mlle Bilebe a recontacté mes collègues féminines, dont Aline Mbagne, affirmant que l’évêque voulait déposer une plainte contre elle. J’ai alors cherché à obtenir des éclaircissements auprès de Mgr Yegba, mais il ne répondait plus à mes appels.
C’est finalement le magistrat de Maroua, frère de l’évêque, qui m’a contacté. Après lui avoir exposé les faits, il a reconnu le sérieux de ma démarche et estimé qu’il était préférable de trouver un moyen d’identifier ceux qui manipulaient la jeune fille, plutôt que d’engager une bataille judiciaire.
L’évêque m’a finalement recontacté, et nous avions convenu d’un rendez-vous pour le lundi à 10h. Malheureusement, le destin en a décidé autrement…
Aujourd’hui, il est inacceptable que mon nom soit cité dans des théories fantaisistes, alors que mon seul objectif a toujours été la recherche de la vérité. J’invite donc chacun à faire preuve de discernement et à ne pas se laisser manipuler par des spéculations sans fondement.
Que la mémoire de Mgr Yegba soit honorée avec le respect qu’elle mérite.
King Nathan Kwnorr Amougou