
La Communauté urbaine de Douala (CUD) prévoit de bâtir une cité urbaine à loyers modérés d’environ 9 ha à Mbanga-Bakoko, dans le 3e arrondissement de la capitale économique. Conçu sur l’espace restant dédié aux logements sociaux de Mbanga-Bakoko, le site du projet est accessible par deux entrées au Nord venant de la cité Chirac ; à l’Ouest venant de Village et au Sud par une voie de 14 mètres (à venir) reliant directement la route nationale n°3 (Douala-Yaoundé).
Le projet comprend 10 immeubles de type (SS+R+6) constitués globalement de 360 logements moyen et haut standings ; un gymnase multisport dédié au football en salle, handball, tennis et basketball ; une piscine avec des espaces commerciaux tout autour; un complexe salle de fêtes ; 3 immeubles de bureaux ; des aménagements paysagers, un drain aménagé et des parkings.
Selon la mairie de Douala, le coût du projet destiné à la classe moyenne, est estimé à 23,5 milliards FCFA. « Nous travaillons actuellement sur un appel à concurrence pour la recherche de financement, la construction et la gestion du projet », explique une source autorisée de la CUD. Autrement dit, un Partenariat public privé (PPP) semble être le mode de financement privilégié pour la réalisation de cette cité urbaine.
Le projet vise à doter la capitale économique de nouveaux logements dans un contexte où la ville qui compte près de 4 millions d’habitants, est confrontée à un déficit de loyers avec près de 10. 000 nouveaux arrivants par mois, selon la CUD. Cette cité urbaine est complémentaire aux projets gouvernementaux visant à réduire le déficit de logements dans le pays.
D’après les chiffres officiels, le Cameroun accuse un déficit d’environ 2,5 millions de logements sociaux. Pour réduire ce gap, le pays a lancé en 2009 un programme de construction de 10 000 logements sociaux, couplé à l’aménagement de 50 000 parcelles constructibles, avec une phase pilote de 1675 logements. Le projet a déjà enregistré près de 2000 logements dans les villes de Yaoundé, Douala, Bafoussam, Limbé, Bamenda et Sangmélima.
Frédéric Nonos
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