Yango, le service en ligne de covoiturage contrôlé par le groupe russe Yandex, revendique la création de plus de 6000 emplois directs et indirects au Cameroun depuis son lancement en 2021. Pour Clovis Pilla, Country Manager de Yango au Cameroun, la plateforme ne se limite pas à une simple application de mise en relation pour le transport, elle constitue également un acteur clé du développement numérique et économique du pays. Car outre les emplois créés, « plus de 150 entreprises de transport camerounaises collaborent avec nous, générant encore plus d’opportunités d’emploi », a-t-il déclaré dans un communiqué publié sur Investir au Cameroun.
Jusqu’ici présent à Douala (Littoral) et Yaoundé (Centre), Yango a ouvert un nouveau chapitre de son histoire au Cameroun en lançant ses activités le 5 mars 2025 à Bafoussam, capitale régionale de l’Ouest. Cette expansion, apprend-on reflète la volonté de l’entreprise d’offrir des solutions technologiques pour du « transport efficace et abordable » sur l’ensemble du marché camerounais. Au-delà de la simple fourniture de services de transport, cette expansion constitue un levier pour créer de nouvelles opportunités d’emploi dans la région.
L’implantation de Yango à Bafoussam représente la première étape d’une expansion continue dans les prochaines années. Forte d’une licence renouvelée pour cinq ans, la plateforme ambitionne de renforcer sa présence dans d’autres villes du Cameroun, créant ainsi de nouvelles opportunités professionnelles. « Au cours des cinq prochaines années, nous comptons étendre nos services à d’autres villes, introduire de nouvelles offres et renforcer notre intégration dans l’écosystème des solutions financières numériques », affirme Clovis Pilla, peu disert toutefois sur les villes qui bénéficieront de cette expansion.
Lancé il y a près de quatre ans, Yango a su capter l’intérêt des Camerounais. Aujourd’hui, la plateforme revendique plus de 150 000 utilisateurs actifs mensuels. Après avoir été suspendu en février 2023 par le ministre des Transports en raison d’un défaut de licence, Yango a repris ses activités sept mois plus tard, suite à la levée de cette suspension. À cette occasion, la plateforme a réaffirmé ses ambitions pour le Cameroun, qu’elle considère comme un « pays à fort potentiel ». Yango, qui opère dans 20 pays à travers l’Europe, l’Asie centrale, le Moyen-Orient et l’Afrique, aspire à devenir une « référence incontournable » au Cameroun, en offrant des services qui apportent une vraie valeur ajoutée et améliorent le quotidien des citadins, dans un contexte marqué par des transports publics souvent insuffisants.
P.N.N
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