
« Des pays comme le Cameroun, la Côte d’Ivoire et le Sénégal affichent une forte prévalence du Mobile Money, mais de faibles ventes de services prépayés. » Tel est le constat fait par la GSMA dans son « Rapport sur l’état de l’industrie du Mobile Money en 2025 », en ce qui concerne la contribution des paiements mobiles au développement des solutions de vente d’énergie prépayée.
En effet, à en croire cette association internationale représentant les intérêts de plus de 750 opérateurs et constructeurs de téléphonie mobile de 220 pays dans le monde, une comparaison des ventes d’énergie solaire prépayée avec les scores nationaux de son indice de prévalence du Mobile Money « montre un lien étroit entre la forte prévalence du Mobile Money et les ventes élevées de kits solaires prépayés ».
Ce qui n’est malheureusement pas encore le cas au Cameroun, en dépit des offres d’opérateurs tels que la start-up UpOwa ou encore l’opérateur de téléphonie mobile Orange Cameroun. « Cela peut s’expliquer en partie par le potentiel de marché relativement faible des solutions hors réseau, en raison d’une pénétration plus importante des services connectés au réseau », indique le rapport de la GSMA.
En revanche, apprend-on du document, « plusieurs pays d’Afrique de l’Est disposent d’un écosystème Mobile Money dynamique et de ventes importantes d’énergie solaire hors réseau. Ces marchés soulignent le rôle catalyseur joué par les écosystèmes Mobile Money dans la croissance du secteur de l’énergie solaire hors réseau ».
BRM
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