Pour la période 2025 – 2030, la Plateforme nationale des organisations nationales de la société civile du Cameroun est déterminée à s’étendre sur le territoire national pour plus d’inclusion dans l’élaboration des politiques publiques.
La Plateforme nationale des organisations nationales de la société civile du Cameroun (Planoscam) a présenté son plan stratégique ce mercredi 30 avril 2025 à Yaoundé. C’était au cours d’un atelier de restitution en présence des acteurs clés et des représentants de plusieurs organisations. Ce plan quinquennal s’étale de 2025 à 2030. Ce plan est axé autour du développement institutionnel, l’autonomie financière, le maillage territorial ou encore les réponses aux mutations sociopolitiques et économiques.
Dans un contexte économique national et international difficile, Planoscam veut se positionner en veilleuse dans le but de minimiser les risques. Ce plan stratégique quinquennal est aligné sur la stratégie nationale de développement (SND30), en particulier ses piliers 2 : « le développement du capital humain et du bien-être » et 4 : « la gouvernance, la décentralisation et la gestion stratégique de l’Etat ». Ce plan va permettre à Planoscam d’agir de manière avisée et en accord avec le rôle de la société civile, qui consiste à défendre et promouvoir les droits humains, mais aussi à se positionner pour mieux observer, diagnostiquer, contrôler et évaluer les processus, résultats, effet et impacts de l’action publique centrale et territoriale. Pour le président de Planoscam, Dr Samuel Biroki, cet outil arrive à point nommé pour une meilleure structuration de l’expertise des organisations de la société civile entre autres : « Planoscam, en tant qu’institution, doit se doter d’instruments de pilotage de sa stratégie et le plan que nous venons de partager pour mettre à la disposition du public nous permet de faire connaître exactement nos anticipations, le travail que nous allons faire pendant les cinq prochaines années, les objectifs que nous voulons atteindre et effectivement les ressources que nous devons mobiliser, que ce soit les ressources humaines, les ressources informaticiennes, y compris, en tout cas, toute la gouvernance qui doit accompagner la réalisation de ce plan stratégique ».
Dans ce plan stratégique, Planoscam compte renforcer l’expertise des organisations de la société civile. « Ce renforcement cognitif nous permet d’avoir de bons niveaux. Quand la société civile est représentée dans les cadres de dialogue avec les pouvoirs publics, on attend ses interventions ; on attend qu’elle soit vraiment experte dans les différents domaines dans lesquels elle est conduite. Le renforcement cognitif pour nous est très important », a ajouté le Dr Samuel Biroki. Avec ce plan, Planoscam compte se déployer dans les différentes régions du pays afin d’atteindre le plus grand nombre. Car les organisations de la société civile jouent un rôle important dans la défense des droits, la définition des politiques publiques et dans leur mise en œuvre.
