« Je ne connais pas les promoteurs de CFOOT, Mais je leur fais la promesse de poursuites judiciaires, pour la série de publications à caractère injurieux à mon encontre, car si les organes de régulation des médias ne peuvent agir, il appartient à chaque citoyen de défendre et de protéger ses intérêts et son image parce que, pour ma part, Je ne saurais laisser prospérer une forme de journalisme des poubelles, dans un pays qui a encore un dispositif réglementaire fonctionnel.», a écrit Sam Severin ANGO.
Lire la déclaration :
« JOURNALISTES DE SPORT : INCURIE ET DÉPRÉCIATION
Du haut de mon riche parcours dans les arènes du Journalisme en milieu sportif, et fort des choses vues sous nos cieux par ces temps, je m’en vais livrer cette opinion, le cœur brisé, face au déclin amorcé d’une profession en pleine décrépitude chez les générations d’aujourd’hui, malmenée par une caste, sortie des cours pitoyables.
Si on prend en compte le fait qu’en toutes circonstances, notre pays a toujours été le reflet des plus hautes compétences dans les domaines réservés à la communication des mass médias, indépendamment des types de médias, depuis les temps D’ABODEL KARIMOU, ESSAMA ESSOMBA, passant par ABED NEGO MESSANG, ZACHARIE NKWO, il faut relever dessus que nous n’avions pas eu à envier aux autres Nations du monde en termes de qualité dans la production des contenus.
Hervé PENOT (L’ÉQUIPE) ou encore Gérard DREYFUS, Denis BALBIR ,Alexandre RUIZ,Charles BIÉTRY et bien d’autres monstres sacrés du journalisme de Sport en France nous l’avaient souvent témoigné:
Le Cameroun a de la qualité y compris dans les Secteurs des Médias du Sport.
En 2004, quand je couvre ma première CAN en Tunisie, à l’ouverture, au Stade de RADÉS, je découvre alors aux côtés de Feu Thierry GILARDI, de CANAL+ et Roger ZABEL de TF1,à quel point la pratique de cette spécialité dans le métier, est ô combien exaltante.
En 2006, à la CAN égyptienne, KADER BOUDAOUD,du Service des Sports de France Télévisions était au Caire, à nos côtés, avec d’autres personnalités du monde médiatique international, et ce fut encore un bel apprentissage.
Dans mon parcours, sur ce terrain là, j’ai probablement été le meilleur de ma génération, à force de travail acharné, avec passion et une volonté jamais démentie d’atteindre les sommets dans la pratique de mon art.
*Meilleur Chroniqueur de Sport au Cameroun en 2005*, aux Awards de L’EXCELLENCE AFRICAINE.
Une seule chose était mon leitmotiv: le goût du travail et l’amour pour ce Sport, le Football.
La belle époque de ma génération est malheureusement lointaine, supplantée par une équipe de Flingueurs attitrés, de véritables mercenaires du journalisme arrivés comme des zèbres, le numérique aidant, au moyen d’insultes faciles portées sur des personnalités du milieu sportif national.
Nous atteignons l’ignominie en majuscule.
La décadence de l’écriture journalistique sur des pages Web ventilées au tout venant.
Il y a en tête du peloton de ces machins, CFOOT
NDAMBA WEB, SPORT ACTU 237 qui offrent la face hideuse de l’actualité des Sports au Cameroun.
Rien sur les informations comptables et statistiques axées sur le jeu et les acteurs, mais davantage une fixation sur des personnes prises pour cibles.
J’ai parcouru les pages du média qui se fait appeler *Vitrine du Football Camerounais* où j’apparais huit fois en l’espace de quelques jours, sous une peinture abjecte.
Je ne connais pas les promoteurs de CFOOT,
Mais je leur fais la promesse de poursuites judiciaires, pour la série de publications à caractère injurieux à mon encontre, car si les organes de régulation des médias ne peuvent agir, il appartient à chaque citoyen de défendre et de protéger ses intérêts et son image parce que, pour ma part, Je ne saurais laisser prospérer une forme de journalisme des poubelles, dans un pays qui a encore un dispositif réglementaire fonctionnel.
Sam Severin ANGO. »
