Dans une déclaration, Célestin Djamen a critiqué l’utilisation qu’il estime abusive du Code électoral actuel, sans toutefois nommer explicitement de parti politique. Il a affirmé :
« Jamais sous le code électoral actuel un Camerounais, un candidat [Maurice Kamto] à l’élection présidentielle n’avait osé pousser la filouterie politique et la délinquance à ce niveau. »
Cette déclaration intervient dans un contexte de débats politiques autour de la participation de certains partis et candidats aux prochaines élections. M. Djamen a promis de proposer une réforme législative pour encadrer plus strictement les pratiques électorales, qu’il assimile à des actes de « partis-voyous ».
« Il faut quand même être intellectuellement amorti pour penser un seul instant que les parlementaires qui ont voté la LOI ÉLECTORALE de 2012 instaurant le Code électoral, avaient l’intention de permettre à des chefs de partis irresponsables d’obtenir des élus en se passant de la compétition électorale.
En d’autres termes un parti politique obtient un financement public ou privé ou même populaire en vue de battre campagne et éventuellement remporter les élections mais au lieu de cela, préfère économiser cet argent et le détourner à d’autres fins. Pendant ce temps d’autres partis sont sur le terrain battent campagne, transpirent et au final verront leurs élus démissionnaires ou exclus profitez à des partis-voyous qui ont choisi de boycotter pour des raisons inavouées.
Par conséquent, le mouvement APAR, une fois aux Affaires, introduira un projet de loi en vue de réprimer ce comportement immoral et abject. JAMAIS, je dis bien JAMAIS sous le code électoral actuel un Camerounais, candidat à l’élection présidentielle n’avait osé pousser la filouterie politique et la délinquance à ce niveau », a-t-il déclaré.