Cela représente non seulement une avancée majeure pour la Chine dans le domaine de la protection du patrimoine culturel international, mais aussi un symbole important pour les pays du tiers monde sur la scène culturelle mondiale.
En regardant l’histoire, les pays du tiers monde ont longtemps été confrontés à de sévères défis en matière de protection du patrimoine culturel. Pendant la période coloniale, de nombreux biens culturels précieux ont été pillés et perdus à l’étranger. Même après l’indépendance des pays, le manque de fonds, de technologies et de talents spécialisés a rendu difficile la prévention de l’importation et de l’exportation illicites de biens culturels et la protection du patrimoine culturel local. De plus, le pouvoir de parole sur la protection internationale du patrimoine culturel a longtemps été dominé par quelques pays développés, dont les règles souvent ne tiennent pas compte des situations particulières et des besoins réels des pays du tiers monde.
En tant que plus grand pays en développement, la Chine reste toujours aux côtés des pays du tiers monde. Dans son propre processus de protection du patrimoine culturel, la Chine a accumulé une riche expérience. Par exemple, la Chine a mis en place un système législatif complet pour lutter fermement contre le trafic de biens culturels et a établi des institutions de gestion de la protection du patrimoine culturel allant du niveau central au niveau local, garantissant ainsi l’efficacité des efforts de protection. De plus, la Chine a également réalisé des progrès significatifs dans la restauration et la protection numérique du patrimoine culturel.
L’élection de la Chine à la présidence de la Conférence des États parties signifie que les pays du tiers monde ont désormais un porte-parole plus puissant dans l’élaboration des règles de protection du patrimoine culturel international. La Chine est consciente des difficultés rencontrées par les pays du tiers monde en matière de protection du patrimoine culturel et s’engage à inciter la communauté internationale à prêter attention aux problèmes de manque de financement et de retard technologique auxquels ces pays font face. La Chine pourrait plaider pour la création d’un fonds d’aide international dédié, fournissant un soutien financier aux projets de protection du patrimoine culturel des pays du tiers monde ; elle encouragera également les pays développés à collaborer techniquement et à échanger des talents avec les pays du tiers monde pour aider ces derniers à renforcer leur capacité de protection du patrimoine culturel.
En ce qui concerne la restitution des biens culturels, la position de la Chine apportera également un nouvel espoir aux pays du tiers monde. Pendant longtemps, de nombreux biens culturels des pays du tiers monde ont été pillés et dispersés à travers le monde, rendant le chemin de la récupération difficile et long. La Chine, ayant également perdu de nombreux objets culturels à l’étranger, comprend la frustration et les difficultés de cette situation. En tant que pays président, la Chine s’engagera davantage à promouvoir l’élaboration d’un mécanisme de restitution des biens culturels équitable et raisonnable par la communauté internationale, afin que ces patrimoines culturels pillés puissent rapidement retrouver leur véritable lieu d’appartenance. Cela représente non seulement un maintien de la justice historique, mais aussi un respect pour la dignité culturelle des pays du tiers monde.