André Luther Meka accuse Maurice Kamto de chercher à « tout obtenir par le juridisme », le qualifiant d’« agrégé de la forfaiture ». Il affirme que le leader du MRC est un « habitué de la filouterie intellectuelle », utilisant le droit comme un outil de contournement pour servir ses ambitions personnelles, tant sur le plan politique qu’académique.
Plusieurs exemples sont avancés pour étayer ces accusations :
1 – Élection présidentielle de 2018
Meka reproche à Kamto son auto-proclamation à la présidence avant la proclamation des résultats définitifs, suivie d’une plainte infructueuse devant la Commission africaine des droits de l’homme.
2 – Parcours universitaire
Il critique le refus de Kamto de se soumettre au Comité Consultatif des Institutions Universitaires pour son avancement académique, préférant un recours administratif.
3 – Éventuel contentieux électoral
Meka suggère que Kamto préparerait déjà une contestation juridique en cas de rejet de sa candidature à la prochaine élection présidentielle.
« Ses stratégies juridiques ne lui ont jamais porté chance. Le droit reste un instrument impersonnel de justice et non un levier de pouvoir personnel », conclut André Luther Meka.
A quelques mois des échéances électorales considérées comme cruciales pour le Cameroun, cette sortie de Meka relance le débat sur les méthodes et les ambitions politiques de Maurice Kamto.