Par Paul Villerac, expert en économie du développement.
Élu à la tête de la Banque africaine de développement (BAD) avec plus de 76 % des voix, le Mauritanien Sidi Ould Tah incarne le retour en force d’un pays longtemps discret mais fin stratège sur la scène continentale. Un succès diplomatique qui couronne plusieurs années de montée en puissance silencieuse.
C’est un vote qui a fait l’effet d’un séisme doux à Abidjan.