Samuel Eto’o continue de faire parler de lui sur la scène du football. Sa capacité à naviguer dans des situations délicates rappelle son habileté sur le terrain, et il apparaît toujours aussi redoutable dans son rôle de président de la Fecafoot. Ce happy-end laisse entrevoir que, malgré les tensions possibles, Eto’o reste un stratège et un leader compétent.
Samuel Eto’o, marque encore des buts…
L’image de l’homme violent et peu réfléchi qui ne recule devant rien, que certains de ses adversaires ont tenté d’installer dans la mémoire collective s’est effondrée hier devant le sens du compromis et l’amour inconditionnel de celui-ci pour son pays.
La composition du nouveau staff permet aisément de s’apercevoir que dans le bras de fer avec le Minsep, le vent a tourné dans son sens ;
mais dans un élan d’apaisement et avec une intelligence déconcertante, il a accepté de sacrifier un lieutenant précieux comme Benoit Angbwa ,qui était l’un des visage marquant du conflit.
De plus , en laissant le soin à sa tutelle de rendre public le communiqué sans rien y ajouter, il fait preuve d’élégance et donne à voir un sens aiguë de la diplomatie, comme lors de la nomination de Rigobert Song à la tête de l’encadrement technique des Lions Indomptables.
Ce happy-end montre clairement que Samuel Eto’o n’a rien perdu da sa malice,et reste autant redoutable qu’à l’époque où il était sur un terrain de football.
Si nous ne sommes pas à l’abri d’une prolongation du conflit dans le sens d’une guerre froide, l’on sait désormais que le président de la Fecafoot n’a pas oublié comment on fixe un adversaire , comment on le dribble et surtout comment on marque un grand but.
Georges Mbimbe
