Le parti APAR sera bel et bien président, en octobre prochain, sur les starting-blocks de la course pour le Palais d’Etoudi. Célestin Djamen, son président a officiellement déclaré sa candidature ce hier, au cours d’une conférence de presse qu’il a tenu à Douala. Au cours de cet évènement marquant, l’ancien militant des droits humains a levé le voile sur ses ambitions présidentielles. Djamen a promis de réduire la durée du mandat présidentiel à deux mandats de cinq ans, renforçant ainsi la démocratie et la rotation du pouvoir. En outre, l’homme politique a exprimé son désir d’élargir l’accès au Conseil constitutionnel pour l’ensemble des citoyens, permettant à chacun de s’engager activement dans les affaires publiques.
Une autre promesse phare de Célestin Djamen est de garantir que aucun travailleur ne sera rémunéré en dessous de 200 000 francs CFA sous sa présidence. Il a également expliqué son plan pour que le Cameroun adhère à l’Alliance des États du Sahel (AES), un pas vers le renforcement des liens régionaux. « J’en prends l’engagement ferme, et je les respecterai », a-t-il déclaré, soulignant son sérieux et sa détermination à faire avancer le pays.
Ouverture
Après l’annonce officielle de sa candidature, le leader de APAR a surpris plus d’un, avec l’idée d’ouverture politique rare dans le paysage camerounais. Il affirme être disposé à collaborer avec toutes les forces politiques, y compris le RDPC qu’il critique pourtant régulièrement, mais aussi avec les partis d’opposition comme le MRC de Maurice Kamto, dont il n’a pas manqué de pointer certains choix. « Je n’ai rien contre un parti. Je critique des actes compromettants pour notre avenir commun », a-t-il déclaré, tout en ciblant le boycott des législatives et municipales de 2020, dans une allusion transparente au MRC.
À travers ces mots, Djamen appelle à une opposition stratégique, unie mais lucide, sans tabou ni camp fixe. Il plaide pour une politique de fond, ancrée dans les actes et non les slogans.