Lire la publication de Jean Claude Mbede
« La Gazzetta dello Sport en Italie dit que Geremi Njitap n’est pas n’importe quel footballeur. Il est le n.2 du syndicat mondial des footballeurs FIFPRO. Il est le n.1 de FIFPRO en Afrique. Geremi C’est trois saisons avec champions League au Real Madrid, 3 autres saisons à Chelsea et autant Newcastle. 118 matchs titulaires pour 13 buts (défenseur) avec les Lions.
Sa trajectoire parle d’un footballeur exemplaire. Discipliné, n’ayant attiré l’attention que grâce à son jeu sur le terrain.
La Gazzetta dello Sport l’appelle une « bandiera » (drapeau ou icône) du football camerounais.
Lors des événements survenus en Côte d’Ivoire, ce sont les joueurs de l’équipe nationale qui l’avaient invité dans le vestiaire. Dont il fût un sénateur indiscutable. Ce sont les mêmes joueurs qui avaient prié le premier ministre de dire à Eto’o fils qu’il perturbait la sérénité dans le vestiaire et qu’il n’était pas le bienvenu là-bas. Les joueurs ne veulent pas de lui dans la tanière.
Ma grand-mère disait que l’on reconnaît un tam-tam qui va bientôt se crever au trop plein de bruit qu’il émet. Je crois que c’est Njitap qui va délivrer le football camerounais du désordre actuel. Eto’o fils doit savoir qu’il ne peut être et il ne sera jamais plus puissant que tout le pays Cameroun. Sa fin arrivera simultanément avec celle des gens qui, là-haut, lui font miroiter l’illusion du pouvoir et de l’impunité. Il sera rattrapé par ses méfaits d’aujourd’hui dans le Cameroun qui vient. Et lorsque tous les citoyens seront égaux devant la loi, il ne manquera pas de répondre de ses actes couverts aujourd’hui par les proches du président Biya.
Il y a quatre ans, je vous avais prévenu que M. Eto’o fils ne venait pas à la Fecafoot pour développer le football. Il n’en a rien à foutre. Il venait là bas pour se trouver une occupation pleine de visibilité et de pouvoir durant sa retraite sportive.
Pour sa retraite, il ne rêvait pas moins que d’un poste de POUVOIR où il pouvait régler des comptes à d’anciens coéquipiers insoumis à sa doctrine de domination et à certains membres du gouvernement qu’il soupçonnait d’avoir limité son pouvoir quand il était joueur. Depuis qu’il est à la tête de la fédération, il a causé un tort immense au pays tout entier et au football. Avant lui, les camerounais se retrouvaient autour de leur équipe nationale. Aujourd’hui, les camerounais se déchirent autour de la sélection.
Il n’a rien fait de bon. Rien. Il n’y a aucun résultat positif à mettre à son actif. Pas un seul en quatre ans. La Fecafoot aujourd’hui est synonyme de scandales. Bagarres. Abus de pouvoir. Dictature. Le président de la FECAFOOT utilise ses liens avec les réseaux malhonnêtes pour envoyer des jeunes femmes en prison. Le seul footballeur qui utilise son aura et son argent pour détruire la jeunesse. La seule vie qui compte c’est la sienne.
Être élu à la tête d’une association à laquelle l’état a prêté des missions de service public ne fait pas de lui le propriétaire de ladite association. Comment faire pour rappeler à ce gamin arriviste et arrogant que notre football existe avant lui. Qu’il a produit des résultats dans lui. Et que, s’il partait en novembre, le Cameroun remporterait la CAN au Maroc et ferait une très belle coupe du monde.
Il ‘ne suffit pas de de confier des postes à des magistrats en flagrant délit de conflit d’intérêts et à des officiers supérieurs des armées que l’on couvre de prébendes pour se croire au dessus des lois.
La semaine dernière, il a tenté un coup d’état contre un vieux crocodile le colonel Kalkaba Malboum. Exactement le même procédé qu’il utilisa pour comploter contre Issa HAYATOU à la CAF. Alors que la FECAFOOT le dépasse, il veut déjà faire le désordre au comité olympique.
Son argument? Kalkaba Malboum aurait déjà mis Long au CNOSC. Pourtant il soutient le président Biya au pouvoir depuis 43 ans. La cohérence n’est pas son fort. J’invite les candidats à la présidentielle à s’occuper du scandale à la Fecafoot car c’est l’épicentre de la déstabilisation de notre vivre ensemble. La bible dit qu’il vaut mieux qu’un pauvre et minable individu soit retiré au lieu qu’un pays pâtisse de son arrogance de pseudo puissance.
Rien ‘e dépasse un Etat. No réseau ni magie, ni sorcellerie, ni gris-gris. Le Cameroun notre bien commun doit survivre à un individu qui a fini par croire que la popularité issue des terrains de football est un passe-droit pour violer les lois et ne respecter personne.
J’ai dit: qu’il dégage ! »