À l’approche de l’élection présidentielle d’octobre 2025, le temps presse pour les citoyens camerounais désireux d’exercer leur droit de vote. Conformément aux dispositions légales, la période d’inscription sur les listes électorales touche à sa fin, avec un délai de deux semaines pour les retardataires.
La loi électorale camerounaise est claire : dès la convocation du corps électoral, les inscriptions sur les listes sont interrompues. Pour l’année 2025, qui est une année électorale majeure, cette convocation marquera la fin de la campagne annuelle de révision des listes. L’article 74 alinéa 2 du Code électoral stipule que la révision annuelle des listes électorales s’étend généralement du 1er janvier au 31 août de chaque année.
Cependant, une dérogation essentielle est précisée par l’alinéa 2 de l’article 75 de la même loi : « la révision annuelle ou, le cas échéant, la refonte des listes électorales est suspendue à compter de la date de convocation du corps électoral. »
Selon les prévisions d’Elecam (Elections Cameroon), établies en conformité avec la Constitution et le Code électoral, la convocation du corps électoral devrait intervenir au plus tard le 12 juillet 2025. Cela signifie qu’une fois cette date passée, aucun nouvel électeur ne pourra s’inscrire pour participer au scrutin. L’élection présidentielle est, quant à elle, prévue pour le 12 octobre 2025.
Ainsi, tout citoyen camerounais âgé de 20 ans et plus, et qui ne s’est pas encore inscrit, a encore la possibilité de le faire au cours des deux dernières semaines auprès des démembrements d’Elecam. Pour s’inscrire, il est impératif de se munir de la carte nationale d’identité (CNI) ou de son récépissé. Ces dernières inscriptions permettront d’étoffer le fichier électoral national, qui compte actuellement un peu plus de 8 millions d’électeurs. Le défi est de taille pour Elecam et les citoyens, afin d’assurer que chaque voix potentielle puisse être comptabilisée lors de cette échéance démocratique cruciale.