Alors que les élections présidentielles approchent à grands pas, le paysage médiatique et le cyberespace camerounais deviennent le théâtre d’un affrontement idéologique de plus en plus marqué. Au cœur de cette confrontation, le journaliste Bruno Bidjang, Directeur Général des Médias du Groupe l’Anecdote, s’affiche comme un contradicteur assumé de ceux qu’il qualifie de « lanceurs d’alerte acquis au MRC ». Dans une déclaration publique, il fustige leurs méthodes et réaffirme sa position de défenseur du « système » face à ce qu’il perçoit comme un militantisme partisan cherchant à imposer une pensée unique.
Dans une publication percutante, Bruno Bidjang détaille sa perception de la situation et dénonce les pratiques qu’il attribue à ces « lanceurs d’alerte ». Selon lui, défendre le système établi expose à devenir une cible désignée dans le cyberespace camerounais.
Voici l’intégralité de sa déclaration :
« Seul contre tous : pourquoi je reste debout face aux lanceurs d’alerte acquis au MRC
Dans l’arène bruyante du cyberespace camerounais, un constat s’impose : défendre le système fait de vous une cible désignée. Je l’assume. Depuis le premier jour, j’ai choisi de ne pas jouer dans l’ambiguïté. Et pour cela, je fais face seul, souvent à une meute organisée de « lanceurs d’alerte » qui ont troqué l’alerte citoyenne contre le militantisme partisan.
Ils s’appellent Boris Bertholt, Arol Ketch, Nzui Manto, Rémy Ngono, Valsero, Paul Chouta et quelques autres. Tous se disent « vigies » de la République mais n’ont qu’un seul but : occuper seuls le débat public, imposer une vision unique et faire taire ceux qui refusent de répéter leur crédo. Leur stratégie ? L’intimidation permanente, la diffamation, le harcèlement numérique et la répétition ad nauseam de leurs récits. Leur objectif ? Me réduire au silence, me faire douter, m’empêcher de parler à ceux qui pensent autrement.
Mais ils ont menti. Ils ont menti en faisant croire qu’ils sont l’unique voix légitime du Cameroun. Ils ont menti en se posant en justiciers alors qu’ils rêvent, en réalité, d’installer une nouvelle forme de dictature : celle de la pensée unique, celle où toute contradiction est brocardée, salie, annulée.
Le véritable combat aujourd’hui est là : empêcher que notre pays tombe entre les mains de nouveaux extrémistes déguisés en moralistes. Empêcher qu’un clan autoproclamé de « leaders d’opinion » décide qui a droit de parler et qui doit se taire.
J’ai choisi ce combat et je l’assume jusqu’au bout. Je ne reculerai pas, je ne me tairai pas. Écrivez sur moi, montez des mensonges, recyclez vos rumeurs : vous me trouverez toujours sur votre chemin. Parce qu’au bout du compte, ce que vous redoutez le plus, ce n’est pas ma voix, mais la liberté de penser que je défends.
Bruno François Bidjang »