Le président de l’Union nationale pour la démocratie et le progrès a rencontré la presse samedi dernier au palais des congrès de Yaoundé.
Quelles sont les résolutions de ce comité central ?
En vous remerciant d’être si nombreux à avoir assisté pour témoigner, notre parti, l’Union nationale pour la démocratie et le progrès, a été convié à prendre ses décisions en ce qui concerne l’échéance de l’élection présidentielle prévue dans notre pays au mois d’octobre prochain. Après les délibérations, il m’a été demandé de présenter un candidat à l’élection présidentielle. Il m’a été demandé de me présenter. Ce que beaucoup de militants de notre parti depuis l’année dernière me demandaient. À l’appel des différents intervenants, avec l’approbation de l’organe compétent, le comité central, j’ai accepté d’être candidat à la prochaine élection présidentielle en octobre 2025.
Vous êtes engagé dans une plateforme avec le Rdpc depuis 1997. Que devient cette plateforme ? Est-ce que c’est un divorce consommé ? Que devient votre poste de ministre ? Est-ce que vous êtes prêt pour la bataille du septentrion puisque vous aller retrouver d’autres candidats sur le terrain comme Issa Tchiroma Bakary ?
Retenez que je suis candidat à l’élection présidentielle et c’est le corps électoral qui va décider. Pouvez-vous me citer une disposition de la plateforme qui demande à l’Undp de renoncer à ses droits consacrés par la Constitution qui dit que les partis politiques participent à l’expression du suffrage universel ? Les partis politiques, quels qu’ils soient, sont libres de participer à toutes les élections. Soit en éduquant leurs compatriotes, leurs militants, soit en participant à chaque élection avec ses candidats. C’est ce que l’UNDP a toujours fait depuis le retour du multipartisme dans notre pays. Et si vous regardez justement la représentation de l’UNDP dans les différentes institutions, qu’elles soient nationales ou des collectivités décentralisées, vous comprendrez bien que l’UNDP n’a jamais manqué de participer à une élection quand, à l’analyse du contexte du moment, il l’a décidé. Nous sommes un parti. Nous sommes représentés au niveau des collectivités décentralisées. Nous sommes au niveau des assemblées régionales. Ce n’est pas la première fois que l’UNDP participe à une élection présidentielle. A la première élection présidentielle organisée en 1992, l’UNDP était représentée. J’avais eu l’honneur également d’être le candidat du parti. Donc aujourd’hui, ça ne devrait étonner personne.
Votre démission du gouvernement est-elle en vue ?
Ce n’est pas à vous que je vais donner une réponse.
Propos recueillis par S.C.P