La victime a été identifiée comme Adé, un conducteur de mototaxi. Il avait quitté son domicile mercredi, rempli d’espoir, mais n’est jamais rentré. Arrivé à Garoua il y a seulement trois mois pour « se chercher », il a tragiquement perdu la vie dans les rues de la ville.
Les faits ont été constatés par le Substitut du Procureur, accompagné de la police judiciaire du Nord. Selon le médecin légiste, la victime était un jeune homme, âgé de 25 à 30 ans. Un collègue de la victime, visiblement ému, a confié l’avoir vu en bonne santé la veille.
Une enquête a été ouverte pour élucider les circonstances exactes de ce meurtre brutal. Au-delà des procédures judiciaires, cette tragédie laisse une ville en alerte, un quartier meurtri, et remet au gout du jour, la question de la vulnérabilité d’une jeunesse souvent livrée à elle-même.
La violence urbaine continue de sévir, et comme s’en inquiète Bello un résident de la capitale régionale du Nord : « À Garoua, la peur rôde encore… Et le sang continue de couler. »