Avec une analogie percutante, Aristide Mono a déclaré : « Quelles que soient vos positions — que Monsieur Paul Biya soit candidat ou pas — je crois que la dynamique de changement en cours me semble irréversible. Chez nous, les Beti, il y a ce qu’on appelle le « macabo fantôme. » Une fois qu’on vous le sert, l’un de vos parents va mourir. Les élections d’octobre prochain, c’est comme ce macabo fantôme. On l’a déjà servi au RDPC. Tu le manges ou pas, ton père ou ta mère meurt. Quel que soit ce que le RDPC fera — présenter Biya ou non — je crois que la dynamique du changement restera en cours. ».
Cette métaphore du « macabo fantôme » illustre la conviction d’une partie de l’opinion quant à une dynamique de changement qu’elle juge inéluctable pour l’échéance électorale de 2025.
L’intervention de l’universitaire activiste, survenue avant la confirmation de la candidature du président Paul Biya, résonnait alors comme une prédiction des défis qui s’annoncent pour le RDPC, quelle que soit la stratégie adoptée.