Faris Pemi Moumbagna a vécu un véritable cauchemar lors des premiers matchs de la saison. L’attaquant camerounais, sociétaire de l’Olympique de Marseille, a été victime d’une rupture des ligaments croisés face à Brest. Dans la série Sans jamais rien lâcher, il revient sur cet épisode douloureux, plein d’émotion et de larmes.
Faris raconte ce qu’il a ressenti au moment de l’impact. « En fait, quand ça s’est passé, sur le moment, je me suis dit là, ça a craqué. Au moment où mon genou a touché le sol, j’ai ressenti comme un « crac » qui a vibré dans tout mon corps, de mes orteils jusqu’à ma tête. Je ne pouvais plus bouger la jambe », confie l’attaquant camerounais.
Pour lui, tout semblait terminé : une saison brisée, voire une carrière compromise. « J’étais comme paralysé. Après, je me suis dit c’est mort, c’est fini, je ne pourrai plus rien faire, je ne pourrai plus bouger. Le docteur est arrivé, il m’a demandé si ça allait, mais je n’arrivais même pas à entendre ce qu’il disait. J’étais dans un autre monde. Ça avait craqué complètement », poursuit-il.
Après le choc sur la pelouse, la douleur s’est prolongée dans les vestiaires, entre les larmes, les mots de réconfort de ses coéquipiers et le soutien du staff. « À la fin du match, j’étais déjà rentré directement au vestiaire. Le coach est venu en premier, il m’a dit – je m’en souviens très bien – On va t’attendre Faris, on sait que tu vas revenir fort, et on sera tous avec toi. Ensuite, Leo (Balerdi) est venu me voir et il m’a dit Frérot, on sera avec toi tout au long de ta rééducation. J’étais en larmes, et il m’a dit T’inquiète, ça arrive aux plus forts. On sait que tu vas te relever vite », conclut l’attaquant des Lions Indomptables.