Renaud Inang l’auteur de l’ouvrage, raconte les premières années de galère de ses débuts dans la profession de journaliste.
Début difficile. Renaud Inang était loin de s’imaginer que le métier qu’il a choisi par passion avait ses réalités. Il avait fondé beaucoup d’espoir, mais il y avait la réalité en face. Son vécu et son expérience l’ont poussé à commettre un ouvrage intitulé « Baptême du feu ». Dans ce livre contenant 151 pages, réparties en quatre chapitres, le journaliste raconte les cinq premières années d’exercice de métier de journaliste. Le livre publié aux éditions Gh’otam raconte les débuts d’une carrière professionnelle agitée. Tout a commencé par un rêve. En effet, Renaud Inang a été à l’écoute de la radio. Surtout des programmes sportifs. Le journaliste, dans son plus jeune âge, est un passionné de la lecture. Des aînés tels que Moïse Bangteke ou encore Cyrille Bojiko l’inspire davantage. Comme un bout de fer attiré par un aimant, Renaud Inang est inscrit dans un collège à cette époque-là. Il participe aux activités du club journal de son établissement. Chemin faisant, l’appétit est venu en mangeant. Retenu pour des stages de vacances dans les chaînes de radio, entre autres. Au bout de la persévérance, il réussit à se frayer un chemin dans le domaine de la communication.
Dans le souci de bien démarrer une carrière professionnelle, Renaud Inang s’est plié aux exigences telles que la formation dans un institut privé de journalisme. Après la formation, il parvient à intégrer une rédaction. Sauf que, Renaud Inang face à la réalité quotidienne et se rend compte de la difficulté de certaines rédactions à régulariser les salaires, entre autres. « Le journalisme est considéré comme le plus beau métier au monde. Seulement, sa pratique se heurte à des réalités sur lesquelles, il est difficile de fermer les yeux. Il y en a surtout dans la presse à capitaux privés. Elles vont des conditions de travail précaires au management approximatif », fait savoir l’auteur de l’ouvrage « Baptême du feu ». Malgré les obstacles liés en termes de traitement et à l’accès à l’information, il a gardé espoir qu’un jour la situation dans laquelle il est plongé allait passer. Aujourd’hui, le journaliste exerce dans une chaîne de télévision thématique à caractère sportif.