En tirant à bout portant sur l’état très dégradé des routes camerounaises, notamment l’axe reliant Yaoundé à Mutengene dans la région du Sud-Ouest, le Délégué Général à la Sûreté Nationale a appelé les autorités compétentes à prendre des mesures urgentes pour remédier à cette situation. Dans l’opinion publique camerounaise, la déclaration publique apparait comme « un procès des 42 ans de règne de Biya », mais surtout une verbalisation du Ministre des Travaux publics, le premier invité sur le banc des accusés de l’état délabré des routes camerounaise.
En réaction, une note d’information attribuée à ce département ministériel, parvenue à notre rédaction, revient sur ce qu’il faut cosidéré comme « le vrai problème des routes au Cameroun ».
« La dégration de certains axes routiers s’est accélérée pour les causes que sont:
- le vieillissement des chaussées; tous ces axes routiers ont accompli leur durée de vie; plus de 20 ans;
- Les averses, avec d’importantes quantités d’eau qui s’infiltrent sous les chaussées; les ouvrages de drainage ne sont plus foctionnels de manière optimale, ils n’ont pas été dimensionnés pour capter les énormes quantités d’eau actuelle;
- Les entreprise choisies pour les réhabiliter ces routes ont un rendement faible, car, les capacité financères sont faibles, les avances de démarrage et les décomptes n’étant pas payés dans les délais », peu-t-o lire dans la note d’information.