La vente des chevelures artificielles au Cameroun est en pleine croissance, offrant des opportunités économiques importantes.
Les femmes peuvent facilement passer des cheveux courts aux cheveux longs avec des perruques et obtenir instantanément un look différent. Le marché se caractérise par une large gamme de produits, notamment des postiches en cheveux humains, des perruques synthétiques. La trentaine entamée, Arline Mba confie : « J’adore les perruques car elles me permettent de suivre les tendances de la mode sans avoir à couper mes cheveux ».
Dans cet état d’esprits elle n’est pas la seule à suivre cette mode. « Les perruques sont pour moi un moyen de protéger mes cheveux naturels du soleil et de la chaleur. Je porte des perruques pour ajouter une touche de glamour à mes tenues spéciales », confie Marcelle. Parmi ces femmes certaines achètent par suivisme ou encore sont influencées par la qualité apparente de ces cheveux artificiels. Résidente à Yaoundé, Alice avoue : « Lorsque j’achète une perruque, je cherche avant tout une qualité supérieure et une apparence réaliste ». Les raisons d’influences sont nombreuses. Solange Belinga s’exprime : « la marque et la réputation sont essentielles pour moi, je préfère les entreprises réputées pour leur qualité et leur fiabilité. Les avis des autres clients et les critiques en ligne influencent ma décision d’achat aussi ».
Malgré la satisfaction de ces différentes dames, certaines n’ont pas la possibilité d’acheter d’un coup C’est le cas d’Aurelle Kamga : « Je suis satisfait des options disponibles, mais je trouve les prix un peu élevés. Du coup certaines vendeuses permettent l’achat de cet accessoire en plusieurs tranches ». La vente de perruques peut être un excellent moyen de développer l’entrepreneuriat, en particulier pour les femmes. En créant leur propre entreprise, elles peuvent générer des revenus et créer des emplois pour d’autres femmes. Coiffeuse, Carine explique : « dans mon salon je coiffe et je monte les perruques. C’était déjà difficile de le faire toute seule j’ai dû proposer des formations qui s’élèvent à 35000 milles et plus ». « Nous établissons des partenariats avec des influenceurs et des ambassadeurs de marque », ajoute Adeline employé dans une maison de perruque reconnue.
Défis Rencontrés
Les problèmes liés à cette activé sont nombreux et variés. Marilyne cliente régulière d’une vendeuse de perruque en ligne déclare : « j’ai commandé une perruque en ligne une fois, mais c’était un faux compte. J’ai envoyé 75000 et je n’ai jamais reçu cette dernière et dans un autre groupe j’ai été vraiment déçu de la qualité », raconte Florence Ateba. En ce qui concerne les revendeurs le problème est aussi au niveau des commandes. « La première commande que j’ai eu à faire c’était des arnaqueurs mais heureusement j’avais une amie à côté de moi qui s’y connaît dans la vente des produits achetés hors du pays j’allais perdre une somme très importante », explique Leila
Jabea De Massil (Stg)