Festival international de la nuit du grand reportage. Le comité d’organisation de ce rassemblement des professionnels de médias a tenu une conférence de presse, le 07 novembre 2024 à Yaoundé, pour annoncer les couleurs de cette 13ème édition qui débute demain au Centre culturel du Cameroun.
Les élèves des lycées et collèges du Cameroun exerçant au sein des rédactions scolaires auront l’opportunité de toucher du doigt les réalités liées à la pratique du journalisme. Le Festival international de la nuit du grand du reportage qui se tient du 12 au 15 novembre 2024 à Yaoundé, leur servira de cadre de recyclage et de perfectionnement de leurs talents afin d’acquérir quelques rudiments. Ce sera également une opportunité pour les passionnés des métiers de l’audiovisuel de découvrir toute la chaîne engagée dans des productions radiophoniques, télévisuelles, presse écrite et cybernétiques. « Ils auront la chance de rencontre les patriarches du journalisme, de la caméra et du montage. Nous allons booster les élèves des clubs journaux des lycées et collèges de s’intéresser davantage. Ils auront droit à des rencontres b2b. Parce que les journaux scolaires sont très importants, c’est de là que naissent certaines passions », note Franck Ebéniste, le délégué général de ce festival.
Après plusieurs éditions manquées pour des raisons liées à la crise sanitaire (Covid-191) ce 13ème acte tient de grandes promesses. Le monument de la Réunification pour cette édition, abritera le village du festival, dans sa programmation. Cette édition comme les précédentes, mettra en vitrine les journalistes et les technico artistiques qui travaillent au quotidien. A cet effet 160 reportages en audiovisuel, presse écrite et cybernétiques ont été candidatés auprès du comité des jurys : « L’idée centrale est de penser et d’adopter les voies permettant de mettre en lumière la production des journalistes et de tous ceux qui sont la chaîne de production des contenus. Au-delà de ceux qui sont mis en avant, il y a des techniciens qui sont également concourent à la production qui parvient au public. Ils ont nécessairement besoin d’être connus et valorisés », a expliqué Martial Ebenezer Nguea, le directeur technique du festival.
Jean Ateba Onguene (Stg)