Des hommes armés ont incendié les deux véhicules de transport en commun le mercredi 21 novembre dans un quartier de la capitale régionale du Nord-Ouest.
La crise sécuritaire continue de faire des victimes parmi les civils dans la région du Nord-Ouest Cameroun. Le 20 novembre 2024, deux véhicules à usage taxi ont subi la violence des combattants séparatistes au quartier Che Street à Bamenda. Les véhicules ont consumé en raison de leur couleur jaune qui les identifie des véhicules personnels selon la règle fixée par les autorités camerounaises. Règle que les leaders séparatistes tentent de bannir dans la région. Ils veulent exiger que les taxis aient les couleurs bleu et blanc en conformité avec le drapeau de l’Etat fictif « Ambazonie » dont ils revendiquent l’indépendance.
L’ordre donné aux propriétaires et aux conducteurs de taxis étant contraire à la règle édictée par l’Etat camerounais, il ne bénéficie pas d’application. Les forces régulières menacent de mettre en fourrière tout véhicule peint aux couleurs des séparatistes. D’où l’épreuve de force des séparatistes qui sanctionnent ceux qu’ils considèrent comme des contrevenants. Les victimes de l’acte de mercredi dernier ne sont pas les premières. Le 18 juin dernier, au moins un taxi a subi le même sort à Bamenda, région du Nord-Ouest, tout comme les jours qui suivaient, où une personne a été tuée, un taxi et une moto à usage taxi ont été incendiés à Buea dans la région du Sud-Ouest.
Tous ces actes s’inscrivent dans le cadre de la crise dite anglophone qui se déroule dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest depuis 2016. Les combattants séparatistes et leurs leaders s’opposent à l’armée régulière et veulent imposer une conduite aux populations qui vivent dans les deux régions.
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