Yaoundé, la capitale camerounaise, est le théâtre d’une série d’attaques d’une violence inouïe depuis quelques jours. Des groupes de jeunes, souvent appelés « microbes« , cagoulés et armés de machettes, sèment la terreur dans plusieurs quartiers, ciblant commerces et passants sans distinction. Ces assauts, perpétrés avec une coordination quasi militaire, plongent la ville dans un climat d’insécurité grandissante, suscitant une vive inquiétude chez les habitants.
D’après les témoignages recueillis, dans la nuit de mardi 10 décembre 2024, les malfaiteurs ont ciblé plusieurs magasins, arrachant argent, téléphones, et autres biens de valeur. Les passants pris au dépourvu ont également été agressés, certains ayant été dépouillés sous la menace de machettes. Le périple criminel du groupe s’est poursuivi jusque dans le quartier d’Olembe, où ils ont notamment attaqué la boulangerie SMEF, emportant des caisses de produits et des recettes journalières.
Insécurité à Yaoundé
Des microbes cagoulés et armés de machettes attaquent des commerces et des personnes dans la rue. Les agressions se sont poursuivies jusqu’à la boulangerie SMEF située à Olembé. pic.twitter.com/XKBJwnDXm8
— N’ZUI MANTO (@NZUI_MANTO) December 11, 2024
L’attaque, d’une violence inouïe, n’a duré qu’une poignée de minutes, laissant derrière elle un tableau de désolation. Des témoins sous le choc décrivent des scènes de chaos, où l’impuissance était palpable face à l’audace des assaillants. Alertées en urgence, les forces de l’ordre ont rapidement déployé un important dispositif pour traquer les malfaiteurs, mais ces derniers, profitant de leur parfaite connaissance des lieux, ont réussi à se volatiliser.
La psychose gagne désormais les quartiers touchés, où les habitants, éprouvés, redoutent de nouvelles attaques. Un cri d’alarme s’élève, réclamant des mesures fermes et rapides pour restaurer la sécurité et le calme.