C’est avec une profonde tristesse que Lebledparle.com apprend le décès de Jean-François Ngue Gan, Maitre de conférences en Sciences de l’Information et de la communication (SIC) à la retraitre, survenu ce samedie 21 décembre 2024. Figure emblématique de l’École supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication (ESSTIC), il a consacré une grande partie de sa vie à former les futurs professionnels des médias.
Ancien chef de département Radio à l’ESSTIC, le Pr Ngue Gan était reconnu pour sa rigueur pédagogique et sa passion pour son métier. Ses enseignements ont marqué des générations d’étudiants, qui le considéraient non seulement comme un professeur, mais aussi comme un mentor. « C’était un père pour nous. Il considérait ses étudiants comme ses enfants. Nous on l’appelait Papa Ngue Gan, et il répondait avec beaucoup un large sourire », témoigne Michèle Amana, journalites issu de la 51e Promotion de l’ESSTIC et ancien étudiant de l’illustre disparu.
Au-delà de ses fonctions à l’ESSTIC, le défunt a également occupé des responsabilités importantes à la Cameroon Radio Television (CRTV), où il a contribué au développement des programmes radiophoniques.
Sa disparition laisse un grand vide au sein de la communauté universitaire et médiatique camerounaise. Le Pr Ngue Gan était un homme de grande culture, toujours prêt à partager ses connaissances et son expérience dans le métier en général, et dans la suite présidentielle en particulier. « Pour nous faire avoir une idée de la complexité du métier et surtout de certaines réalités du terrain, il aimait nous raconter l’expérience de ses reportages en direct : « J’ai passé 20 ans à courir derrière le Chef de l’Etat, avec mon ami Willy Niba » », raconte Jean Bedel Mbassi, un autre ancien étudiant du l’illustre enseignant.
Dans le monde médiatique camerounais, la triste nouvelle laisse voix journalistes et patrons de presse. « JEAN FRANÇOIS NGUEGAN est celui qui, le premier, a cru en moi dans le journalisme. Alors rédacteur en chef de CRTV YAOUNDÉ FM 94, l’unique chaîne urbaine de l’époque, la mère des FM, il m’avait surclassé, en 1998, au sein de la rédaction de la FM 94 après l’émission « FM VACANCES », qui accueillait des jeunes passionnés du journalisme, pendant la période des vacances scolaires », se souvient Georges Alain Boyomo, Directeur de publication du quotidien Mutations.
Nous présentons nos sincères condoléances à sa famille, à ses proches et à toute la communauté de l’ESSTIC.