Les propos de l’artiste de Longkana, Agno Simon, plus connu sous l’appellation de Longuè Longuè, ont suscité une vive indignation sur la toile la semaine dernière. En effet, dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, l’artiste « Libérateur » du Cameroun a déclaré qu’« un Bamiliké vaut dix Nkwa ». Des propos que Blériot Nyemeck ne digère pas pendant l’émission Espace Miné ce lundi. Pour cet invité d’Info TV, Longuè Longuè est un Camerounais ventriloque.
« Il y a un Camerounais ventriloque, c’est-à-dire que son ventre parle beaucoup, qui s’est retrouvé en France. Il disait qu’on l’avait fouetté ici, c’est pour cela qu’il a fui. Là-bas, en France, un jour, il avait faim. Il est allé chez un monsieur, il a beaucoup mangé et beaucoup bu. Il a commencé à dire des bêtises : « Un Bamileké vaut dix Nkwa », » a déclaré Blériot. L’invité d’Espace Miné s’insurge contre ces propos de l’artiste, car des paroles de cet acabit sont intolérables en 2025. « Ce genre de bêtises, je ne vais pas pardonner en 2025. […] Dès que tu dis : « Bami, Bassa… », tu dis des bêtises », s’offusque-t-il.
Blériot n’a pas caressé l’artiste réfugié en France il y a quelques mois. Il s’est même attaqué à son parcours scolaire. « Vous savez, Longkana a arrêté l’école au cours préparatoire, il faut que vous le sachiez. Si tu écris son nom, il ne peut pas le reconnaître. Parler français ne veut rien dire. On parle beaucoup de langues qu’on ne peut pas écrire ni même lire. Si tu écris son nom et que tu le lui montres, il ne va pas le reconnaître », détaille Nyemeck. Quoi qu’on puisse dire, l’État camerounais lutte depuis des années contre les discours de haine et le tribalisme. Il est normal que les propos de Longuè Longuè suscitent une vive colère au sein des populations.
