Selon des sources militaires citées par l’agence chinois Xinhua, c’est dans l’après-midi du vendredi 3 janvier 2025 que l’attaque s’est produite. Les assaillants ont tendu une embuscade au poste mixte F23 d’Agwa, avant de l’incendier et de s’emparer de plusieurs armes. Trois autres soldats, bien qu’ayant réussi à s’échapper, sont toujours portés disparus.
Cette attaque s’inscrit dans un contexte de tensions persistantes dans les régions anglophones du Cameroun, où les affrontements entre les forces de l’ordre et les séparatistes se multiplient depuis plusieurs années. L’identification des assaillants comme étant des membres d’une milice Fulani soulève de nouvelles questions quant à la complexité du conflit et à l’implication de groupes armés étrangers.
Les autorités locales ont lancé un appel à la vigilance et à la coopération de la population pour faire face à cette montée de l’insécurité. Une enquête a été ouverte afin de déterminer les circonstances exactes de cette attaque et de retrouver les soldats disparus.
