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« Depuis mon passage à l’arène, une tendance communautariste radicale des danseurs d’assiko et de Makounè dans une identité affinitaire avec mon contradicteur, appuyée par les trolls du MRC essayent à grand renfort de tapage de dévoyer l’objectif de mon message à cette émission à forte écoute pour des raisons qui sont compréhensibles du point de vue de la bataille politique. Je voudrais clore ce débat en faisant ces précisions.
1) L’église catholique romaine est une église millénaire qui a une longue tradition de connaissances. Nous avons une très grande admiration pour sa formation et ses valeurs. Nous avons lu le père Ngongo, le père Jean Marc Ela, nous avons écouté l’abbé Bodo, qui sont des références parmi tant d’autres dans l’église catholique. La sortie des évêques méritait une sortie des têtes couronnées de l’église pour expliquer cette lettre pastorale. La fine fleur et l’intelligentsia camerounaise ont été surpris de voir un autre visage de l’église par un prêtre dont le verbal, le para verbal ne reflétaient pas toute la profondeur et l’épaisseur qu’on reconnaît aux clergés. Pis, il faisait référence aux mondanités et expressions qui prenaient ancrage dans la violence psychique, loin de ces prêtres de la grande école du confort intellectuel, de la consolation et de la commisération. La preuve, une allusion a été faite par ses soins d’un Christ qui aime les mondanités et adore la bonne chaire. C’était tout simplement effarant. Ces clichés qui contrastent avec la splendeur et la vocation pastorale de l’église ont fait douter les esprits avisés qui connaissent toute la pertinence du clergé.
2) S’il était encore besoin, les téléspectateurs avisés ont bien compris ma posture. Les gardiens du temple sont devenus les marchands du temple. L’église en elle même a d’énormes problèmes qu’elle doit résoudre pour participer à la félicité du peuple de Dieu. Cette introspection rigoureuse en soi permet aussi de sanctifier et d’épurer les démons de la misère, de la corruption et du Népotisme qui se retrouve dans l’église. Le peuple de Dieu ne pleure pas uniquement au sein de l’État, mais aussi beaucoup plus dans les institutions catholiques où le minimum vital pour parler comme Aristote n’est pas garanti. L’église qui tire son onction du céleste doit refléter le bonheur ou du moins le bien être avant de donner les leçons. Telle était ma posture.
Je passe à d’autres problématiques.
A la prochaine Arène. »
Luther André Meka, Enseignant, communicant RDPC.
