L’opération s’inscrit dans la lutte contre la contrebande du carburant. Les services spécialisés du ministère de l’Eau et de l’énergie, en collaboration avec les forces de l’ordre, ont saisi 2 760 litres de carburant illicite la semaine dernière, dans plusieurs villes du pays dont Edéa, Douala, Souza, Mbanga, Manjo et Loum.
Le trafic du mauvais carburant semble être une pratique qui pose de graves risques tant pour la sécurité publique que pour l’économie nationale. Selon les experts du Minee, le carburant frelaté peut causer des dégâts dans le véhicule, en détruisant le moteur, et in fine, des accidents mortels. De plus, son utilisation aurait des effets néfastes sur l’environnement, entraînant une augmentation de la pollution.
Reconnaissant ces dangers, le gouvernement reste déterminé à éradiquer cette activité nocive. Grâce à des mesures de surveillance et d’application intensifiées, les autorités ont constaté une baisse progressive des quantités de carburant illicite circulant sur le marché. C’est une indication claire que la stratégie du gouvernement donne des résultats.
Avec des opérations comme celle-ci, le gouvernement à travers le Minee envoie un message fort, à savoir que le trafic illicite du carburant est une activité qui ne sera plus tolérée. Alors que le combat continue, les autorités exhortent le public à rester vigilant et à signaler toute transaction suspecte de carburant pour aider à mettre fin une fois pour toutes à cette pratique dangereuse.