Commençons ce matin, avec la célébration de la fête de la jeunesse. Dans son édition en kiosque, Cameroon Tribune indique que « la fièvre monte ». En attendant le message du président de la République lundi soir, et la grande parade de mardi, lit-on, les préparatifs gagnent en intensité dans les campus universitaires et les établissements scolaires. Tandis que le Village jeunesse s’anime un peu plus chaque jour dans la perspective de la célébration du 11 février prochain. Lire les pages spéciales de ce matin.
Dans le cadre de la 59e Journée nationale de la jeunesse, le Ministère de l’Administration Territoriale (MINAT) a initié une campagne de sensibilisation à la protection civile. A travers des échanges, relate Le Drapeau, des ateliers et des activités culturelles, l’objectif est clair : faire des jeunes des acteurs majeurs de la prévention et de la gestion des risques au Cameroun…
« Paul Biya et la Jeunesse : Le livre de chevet », titre Mutations. Par ce titre à l’appel, le journal nous apprend que le ministre de la Jeunesse et de l’Éducation civique, Mounouna Foutsou, a publié dans un ouvrage qui sera dédicacé le 12 février, le bilan de plus de 40 ans des actions du Renouveau en faveur de cette tranche de la population camerounaise.
L’occasion faisant le larron, L’Economie de Thierry Ekouti tente d’expliquer le phénomène d’exode des cerveaux qui s’accentue au Cameroun ces dernières années. « Avec un taux de chômage réel estimé à plus de 74 %, un salaire minimum fixé à 41 875 FCFA par mois et un taux d’inflation qui se situe à 5,7% en 2024, la jeunesse, principale victime de cette situation critique, est poussée à des opportunités à l’étranger, notamment au Canada, où les conditions de vie sont perçues comme nettement meilleures », écrit le journal. A mesure que les années s’égrènent, poursuit-il, le phénomène va croissant. Si entre 2022 et 2023, les statistiques annuelles affichaient respectivement 5200 et 15700 départs, « le goût de l’aventure s’est plutôt accentué en 2024, faisant du Cameroun le 2e plus grand pourvoyeur de main à ce pays d’Amérique du Nord, juste derrière la France », indique le quotidien L’Economie.
Alors que les Camerounais subissent de plein fouet, le coût de la vie, le ministre du Commerce dit vouloir ramener l’inflation à 3% en 2025. « En dépit d’un contexte défavorable, le ministre du Commerce Luc Magloire Mbarga Atangana, s’est donné ce challenge avec ses collaborateurs hier, 6 février à l’occasion de la présentation des vœux », peut-on lire dans les colonnes du quotidien Le Jour de ce jour.
Restons dans les problèmes qui minent la jeunesse camerounaise en parlant cette fois du récent recrutement dans les universités. La Voix des Jeunes dans sa publication de ce vendredi nous fait savoir que le Collectif des titulaires du Doctorat/Ph.D du Grand-Nord, candidats au 2e recrutement spécial du Chef de l’État dans les trois universités publiques (Bertoua, Garoua et Ebolowa), crie à l’injustice et annonce une série de marches dans le septentrion pour réclamer une liste additive…
La décentralisation est également frappée par la galère. Les maires et leurs adjoints sont sans salaire depuis 3 mois déjà. Pourtant, depuis 2015, ils ont droit aux indemnités qui sont payées au niveau des caisses de chaque maire, gérée par le Feicom. « Mais depuis janvier dernier le silence est total et les maires et leurs adjoints se rongent les doigts. Le ministre Elanga Obam et le DG du Feicom, Camille Akoa sont invités à faire taire cette tension qui nait », indique Réalités Plus en kiosque. En rappel chaque maire doit percevoir 250 000 FCFA et un adjoint a droit à 150 000FCFA par mois.
L’Etudiant en kiosque nous conduit à l’université d’Ebolowa pour parler du projet « Un département, mille talents », initié par le Pr Fleur Nadine Mvondo, chef de département des Sciences et Techniques de la Communication à la Faculté des Arts, Lettres et Sciences Humaines. Clôturé le jeudi 6 février, « cette initiative a permis de mettre en lumière la richesse et la diversité des talents qui animent ce département en décernant des prix aux lauréats des concours d’éloquence et de scrabble », apprend-on.
Sortons de cette revue de presse par l’Hôpital Général de Douala, où un « faux buzz » est entretenu autour de la facture des triplés. En effet, dans une vidéo virale sur les réseaux sociaux l’on accuse cette formation sanitaire publique de retenir une jeune maman de triplés en raison d’une facture impayée de 7 millions de FCFA. Echos Santé qui en parle renseigne que la direction de cette formation hospitalière et les parents des enfants ont démenti cette information, apportant des preuves que la mère n’est pas retenue et que la facture est bien inférieure.