Le championnat camerounais a connu une grosse frayeur hier dimanche dans la région du Nord-Ouest, plus précisément au Stade Yong Francis Arena, où PWD de Bamenda recevait Fauve Azur de Yaoundé. La rencontre a réuni du beau monde dans les vestiaires et promettait un bon spectacle d’autant plus que les deux équipe étaient coude à coude (1-1( à la mi-temps. Sauf qu’une situation troublante a mis un terme à ce duel. Il s’agit d’un échange de coups de feu aux abords du stade qui a créé le « sauve qui peut ». L’équipe à domicile (PWD) a promis de s’exprimer sur ce malheureux incident.
Dans un communiqué officiel, PWD de Bamenda a tenu à clarifier les faits : « Le match a commencé sans incident et à la mi-temps, les deux équipes marquaient chacune un but. Alors que les joueurs quittaient le terrain, des coups de feu ont soudainement éclaté, provoquant un pandémonium et perturbant la reprise du jeu », relate le club dans son communiqué. Grâce à la collaboration de l’équipe hôte avec les forces de maintien de l’ordre et de sécurité, il y a eu plus de peur que de mal.
Le club espère qu’une enquête sera ouverte pour éclairer davantage l’opinion sur cet incident. « Nous sommes convaincus que la vérité sur ce qui s’est réellement passé sera dévoilée afin que les mesures nécessaires soient prises pour garantir que cela ne se reproduise jamais », peut-on lire dans la communication de PWD. Toutefois, la direction du club salue la volonté de la Fédération camerounaise de football de promouvoir le football dans toutes les régions du Cameroun, y compris dans les zones à risque. Le club appelle à la résilience des supporters et salue en même temps la bravoure des forces de l’ordre.