Le landernau politique camerounais est plus que jamais agité. A quelques mois de l’élection présidentielle, des acteurs manœuvrent entre position et opposition, pour tirer chacun, son épingle du jeu. Mais dans ce véritable d’intérêts, l’opposition politique semble infectée par des taupes et des traitres qui travailleraient à saquer le travail qui fait pour faire basculer le pouvoir.
Et c’est ce qui semble justifier la colère de Rodrigue Tongué Ndeutch, journaliste à Canal 2 International, qui, dans une sortie, a pointé du doigt le rôle destructeur des « faux opposants » dans le paysage politique camerounais. Selon lui, ces acteurs politiques causent plus de tort à l’opposition que le régime lui-même.
« Les faux opposants sont comme les faux frères », affirme le journaliste dans une analyse sans concession du paysage politique actuel. Il leur reproche notamment de s’attaquer systématiquement aux formations politiques qui présentent une réelle alternative, citant notamment le cas du PCRN, du MRC, de l’UPC et du SDF.
Le journaliste dénonce particulièrement les tentatives de certains acteurs d’enfermer le MRC dans une dimension ethnique, ainsi que la marchandisation de l’UPC et la prise en otage du SDF par l’instauration d’un « choix censitaire ». Ces manœuvres, selon lui, servent indirectement les intérêts du pouvoir en place.
Lire ci-dessous en intégralité la sortie de Rodrigue Tongue
« Les faux opposants sont comme les faux frères »
Ils s’emploient à affaiblir ceux qui ont une réelle chance de faire briller l’opposition. Ils savonnent la planche au leader légitime du PCRN, dénigrent le MRC en cherchant à l’enfermer dans une dimension ethnique, vendent l’UPC au plus offrant et prennent le SDF en otage en instaurant un choix censitaire. Les faux opposants font plus de mal à l’opposition que le pouvoir qui n’en demande pas plus !
