Lire le message à la Jeunesse de Serge Espoir Matomba :
« Je voudrais souhaiter une bonne fête à la jeunesse de notre pays, celle de l’intérieur et celle de la diaspora.
La création de cette fête a été une initiative très noble, très généreuse. La jeunesse est le fer de lance, l’espérance d’une nation. La principale préoccupation d’une nation est de bâtir une jeunesse qui poursuivra l’œuvre entreprise par les aînés. En plus de cela, selon cette pensée de Frantz Fanon que j’ai faite mienne, la jeunesse n’est pas stat
Elle ne se contente pas de ce qui lui a été léguée. « Chaque génération doit dans une relative opacité, découvrir sa mission, la remplir ou la trahir ».
L’institution de la fête de la jeunesse a été une belle initiative. Mais je ne sais pas si nous lui avons donné tout son sens et toute sa dimension. J’ai parlé de la diaspora. Avons-nous fait le nécessaire pour rendre notre pays attractif à ses yeux ?
Entre le refus de mettre en place la double nationalité ou encore la qualité de l’emploi dans notre pays, je doute qu’un jeune qui s’est fait une place à Londres, Libreville ou Pékin, ressente l’envie de venir à l’aventure au Cameroun et de s’y installer comme un étranger, avec une vie plus ou moins précaire.
L’emploi. Je pense souvent à ces exhortations qui demandent à notre jeunesse, un jour de s’adapter aux emplois du numérique et un autre aux moto taxis. Les jeunes doivent-ils s’adapter à une offre pis-aller, ou devons-nous adapter l’emploi à l’offre de formation que nous avons apporté.
L’année 2025, je la déclare année de la jeunesse. Avec mon équipe, nous ferons tout pour que des solutions adaptées à leur génération leur soient proposées. Nous ferons tout pour qu’elle soit au cœur de notre réflexion, de notre programme. Nous ferons tout pour qu’elle se sente responsable de son avenir, c’est-à-dire du pays.
En cette année électorale, la jeunesse qui représente un fort pourcentage du corps électoral aura son destin entre les mains. Nous travaillerons avec elle pour qu’elle ne rate pas l’occasion de se faire entendre. Et déjà, nous la voyons vent debout, qui bouge, nous l’entendons parler et souhaiter que les choses évoluent. Mes vœux vont dans ce sens, et je les réitère.
Je dis à cette jeunesse dont le dynamisme n’est plus à démontrer, (dont l’intelligence dans tous les secteurs – scolaire, artistique, sportif, économique – fait ses preuves dans le monde entier) bonne fête et bon vent ».