Le comité exécutif de la Fédération camerounaise de football brise enfin le silence sur l’affaire de détournement de fonds qui accable Samuel Eto’o. Après plusieurs jours de rumeurs concernant un transfert de 450 000 euros vers un compte privé de Samuel Eto’o au Qatar, dans le cadre du match amical Cameroun-Russie, Céline Eko, vice-présidente de la Fecafoot et ses collaborateurs donnent raison à Samuel Eto’o ce 30 juin 2025.
« Pour lever définitivement la polémique entretenue depuis quelques jours sur la gestion des fonds générés par les matchs amicaux, il est important de dire que toutes les décisions pratiques de captation de ces sommes et de leur emploi ont été prises par l’ensemble des vices-présidents lors des Comités d’urgences et après analyses des différentes situations avec toujours à l’esprit la protection des intérêts de la fédération et l’émission des mandats nécessaires pour respecter les textes et règlements de notre association », précise le Cmex avant d’ajouter :
« Depuis que Samuel Eto’o est là, les membres du Comité d’urgence sont tous au courant de ce qui doit se passer, au moins une semaine à l’avance. C’est pour vous dire que la Fédération camerounaise de football est dirigée comme une association normale devrait l’être », peut-on lire sur la sortie de la Fecafoot.
« Ceux qui organisent ces cabales vont répondre de leurs actes devant les instances compétentes »
Par la suite, la collaboratrice de Samuel Eto’o met en garde les auteurs de ces accusations.
« Depuis plusieurs jours, et comme c’est devenu une habitude, la Fecafoot est victime d’une cabale orchestrée par certaines officines. La diffamation, la calomnie et les insultes à l’encontre des membres du Comex, et particulièrement du président Samuel Eto’o, sont devenues le menu quotidien. Ceux qui organisent ces cabales vont répondre de leurs actes devant les instances compétentes », insiste-t-elle.
La sortie de Céline Eko est d’ailleurs perçue par certains comme une forme d’intimidation. Ces derniers estiment que la Fecafoot a mis trop de temps à produire les documents pouvant disculper le président Samuel Eto’o. L’affaire est loin d’être terminée.