La situation entre l’Association camerounaise des arbitres de football et la Fécafoot s’effrite davantage. Lundi, le président Alioum Sidi a lancé le mot d’ordre de grève pour revendiquer le paiement des indemnités des arbitres couvrant les trois dernières saisons. En tout, l’ACAF réclame 300 millions de FCFA à la Fécafoot de Samuel Eto’o. Alors que les arbitres étaient censés observer ce débrayage, ce mercredi, nombreux sont ceux qui ont repris leur sifflet pour arbitrer les matchs de la 21e journée de championnat. Un acte très critiqué par certains observateurs qui n’hésitent pas à parler de boycott.
Suite à cette situation, Alioum Sidi, président de l’Association camerounaise des arbitres de football, s’est exprimé sur le sujet dans un entretien avec Naja TV. « Nous avons eu les Tombi A Roko, les Seidou Mbombo Njoya, des présidents de normalisation ; on n’a jamais eu ça. Aujourd’hui, un arbitre peut faire 25 matchs sans être payé […] Au début de cela, j’ai essayé d’en discuter avec le président Samuel Eto’o. Il nous a même promis que les arbitres devaient être salariés », a-t-il déclaré.
Selon Alioum Sidi, l’exécutif de Samuel Eto’o est celui qui cause le plus de difficultés au corps arbitral du Cameroun. Les discussions engagées avec le président de la Fédération camerounaise de football n’ont pas porté leurs fruits. Les tensions persistent même si certains arbitres ont officié mercredi malgré le mot d’ordre de grève.