Selon un communiqué de la rédaction de CFOOT, l’arrestation a eu lieu aux environs de 17 heures à Douala, alors qu’Alain Denis Ikoul participait à une partie de football près de son lieu de résidence. Il aurait été interpellé par des éléments non identifiés, puis conduit à la compagnie de gendarmerie de Ndog-Bong, avant son transfert à Yaoundé. Au lieu du SED comme prévu, c’est finalement à la légion de gendarmerie du Centre qu’il marque un arrêt. Selon proches du dossier, Alain Denis Ikoul a été auditionné par le commandant Jean Alain Fouda qui aurait préconisé un arrangement à l’amiable entre lui et Sam Séverin Ango.
La publication de cette information sur la page CFOOT a rapidement été relayée sur les réseaux sociaux, suscitant une vive indignation chez de nombreux internautes. Aux environs de 4 heures du matin, ce samedi, Alain Denis Ikoul a été libéré après un entretien avec le commissaire du gouvernement.
Ce samedi 12 juillet, de nouveaux éléments ont été révélés concernant cette arrestation. Sam Séverin Ango, qui serait à l’origine de la plainte ayant conduit à l’interpellation du journaliste, s’est exprimé sur une radio locale.
« Un des principaux journalistes du numérique, concernant le football, est sorti un peu de ce cadre et a été rattrapé suite à cette plainte. À la suite d’une démarche, les gendarmes ont reçu l’ordre du commissaire du gouvernement pour se rendre à Douala. Il est arrivé hier à Yaoundé, et on s’est séparé tard dans la nuit. Il y a eu des interventions à un très haut niveau, émanant de membres du gouvernement », a expliqué Ango.
D’autres sources indiquent qu’Alain Denis Ikoul et Sam Séverin Ango devront à nouveau se présenter devant les autorités compétentes ce lundi pour la suite de l’affaire.
Pour rappel, Sam Séverin Ango, récemment aligné publiquement derrière Samuel Eto’o, a été la cible de vives critiques de la part d’Alain Denis Ikoul. Le journaliste et homme politique camerounais se serait senti attaqué dans son honneur, et aurait décidé de saisir les autorités afin de mettre un terme à ce qu’il considère comme une campagne de diffamation.