Paul Atanga Nji a affirmé le rôle du gouvernement dans la facilitation de l’entrée de Cabral Libii au sein du PCRN. « Pour le cas du PRCN, moi je vous le dis. C’est le Ministre de l’Administration territoriale que je suis, c’est moi qui cautionne cette alliance entre Cabral Libii et le président du PCRN. A l’approche des élection législatives et municipales de 2020, Monsieur Cabral Libii n’a pas de parti politique. Alors quand il est venu me voir, j’aurai pu lui dire non, si j’avais quelque chose contre lui, j’aurais pu lui demander d’aller se débrouiller. Mais en ce moment il ‘avait pas de parti, puisqu’en 2018 il était avec un autre parti politique. Et quand nous arrivons aux législatives et municipales, il n’a pas d’appareil politique. Moi en tant que tutelle des partis politiques, j’ai facilité les choses à M. Cabral Libii. J’ai cautionné son entrée dans un parti qui avait été créé par quelqu’un d’autre. Donc il faut comprendre que le Gouvernement n’a pas les opposants qu’il préfère et d’autre rejette. Le problème c’est que quand un gentleman agreement, il faut le respecter. Malgré le fait qu’il y a eu appel… mais quand il est allé déposer ses documents et autres à ELECAM, est-ce que nous on a fait obstruction ? On aurait pu le faire. C’est pour vous dire qu’il n’y a pas des opposants que nous préférons et d’autres non. Nous faisons le travail de la légalité. »
Pourtant accusé d’avoir un jeu trouble contre Cabral Libii, Atanga Nji réaffirme l’impartialité du gouvernement face aux différentes figures de l’opposition et non sans souligner le respect des procédures légales dans le cadre des accords politiques.