En effet, comme indiqué dans un récent article de Lebledparle.com, les éléments de la compagnie de gendarmerie du Moungo Nord ont intercepté, lors d’un contrôle à Bare Bakem, le 5 octobre 2024, une voiture avec à son bord deux jeunes gens, dont on dit être des joueurs qui auraient des rapports avec les clubs, Racing et Nazional Académie de Bafoussam.
La fouille minutieuse du véhicule en provenance de la Région de l’Ouest a conduit à une découverte macabre un corps humain découpé en plusieurs morceaux. Selon nos informations, il s’agit du corps d’une femme dont l’identité n’a pas encore été révélée.
Des joueurs de football ?
En attendant que l’enquête en cours dévoile l’identité de la victime et les circonstances de l’assassinat, une source de la gendarmerie révèle que les deux jeunes gens à bord du véhicule, ont affirmé dans leur première audition qu’ils étaient footballeurs dans des clubs de l’Ouest, a rapporté Equinoxe tv.
Ces révélations apprend-on, ont suscité un vif émoi et de nombreux commentaires sur les réseaux sociaux, certains affirmant que ces joueurs étaient membres de Racing de Bafoussam ou de Nazional Sport Académie.
Le démenti
Cependant, contactés par Équinoxe Radio, les responsables de ces clubs ont démenti ces allégations. Un responsable de la Ligue régionale de football de l’Ouest, un démembrement de la Fecafoot, a confirmé que les présumés assassins ne sont pas joueurs de Racing de Bafoussam.
Selon Fodop Fopoussi Arnaud, Manager de Nazional Sport Académie, l’un des jeunes interpellés, notamment Djerry Chop, avait été membre de son équipe, mais en avait quitté les rangs il y a deux ans.
« Déjà il avait quitté l’équipe en disant qu’il ne joue plus au football pour se concentrer dans son commerce de bitakola, vue que sa licence n’était pas sortie avec le club. Depuis lors, nous n’avions plus eu de ses nouvelles jusqu’à hier, lors de son arrestation. Nazional Sport Académie ne le reconnaît conséquent pas comme étant son joueur » a-t-il expliqué.
L’enquête en cours permettra d’en savoir plus sur cette affaire macabre et de déterminer si les présumés assassins font partie d’un vaste réseau. Cette affaire surgit dans un contexte de disparitions quotidiennes d’enfants ou d’adolescents au Cameroun.