Les propos d’Ernest Obama ont créé une vive polémique sur les réseaux sociaux depuis sa sortie hier, 22 décembre 2025, sur Bnews1, sa chaîne de télévision. En effet, l’ancien porte-parole de Samuel Eto’o et membre de la fédération camerounaise s’est prononcé au sujet de la subvention de l’État aux clubs d’Elite One et Elite Tout. « Normalement, la FECAFOOT ne doit pas écrire au SGPR. L’interface entre la vie sportive au Cameroun et le gouvernement, c’est le MINSEP », a déclaré le PDG de Bnews.
Ces propos ont été interprétés par de nombreux Camerounais, chacun ayant sa propre compréhension. D’aucuns ont estimé qu’Ernest Obama était déjà contre son patron Samuel Eto’o et qu’il aurait enfin retrouvé la raison en critiquant la gouvernance de l’actuel exécutif de la Fédération camerounaise de football. Cependant, Armand Okol, journaliste à Bnews1, revient clarifier le sens des propos tenus par son patron, Ernest Obama. « J’ai tiré des enseignements de tout ce qui s’est passé hier. Premièrement, les Camerounais sont la cause de leur propre malheur. Les Camerounais aiment les auditeurs, les gens qui ne font que des salamalecs sans jamais dire la vérité », déclare Armand Okol.
« Est-ce parce qu’Ernest Obama a été le porte-parole de Samuel Eto’o qu’il ne peut pas lui dire certaines choses ? », s’interroge le présentateur de l’émission. Ensuite, il souligne qu’Obama n’a pas indexé Eto’o dans ses propos. « Encore qu’il ne s’adressait pas directement à Samuel Eto’o, mais parlait de deux institutions : la Fecafoot et, en deuxième lieu, le ministre d’État, secrétaire général à la présidence, qui est une institution. C’est de cela qu’il a simplement parlé », explique-t-il. Pour Armand Okol, la loyauté voudrait qu’on respecte sa hiérarchie. « Chez nous, vraisemblablement, il ne faut jamais aller à l’encontre de celui qu’on considère comme un patron », a conclu Armand Okol sur le plateau de Bnews1 ce 23 janvier 2025.