Alors que les enquêtes sur sa mort, révélée comme un assassinat, sont toujours en cours, la petite Iris, elle, n’est plus de ce monde. Elle a été inhumée hier à Bertoua au cours d’une cérémonie marquée par le recueillement et la douleur.
Une messe a été célébrée en mémoire de la petite Iris. Un passage tiré du livre des Psaumes, Chapitre 116, verset 15 a raisonné dans les cœurs endoloris : « Elle a du prix aux de l’eternel, la mort de ceux qui l’aime ».

Témoignages
Aux côtés de son éplorée épouse Camella, le père de la défunte, Blaise Moussa, tétanisé par la douleur, a livré un hommage émouvant à sa fille, l’appellant par ses petits noms affectueux.
« Iris, Boubou, Mamy Gbaya, Présidente de l’association des buveuses de lait… Une enfant merveilleuse, qui ne prononçait que le mot papa. La joie était sa marque de fabrique. Pauvre fille, morte de manière violente et persécutée avant son inhumation. Je suis convaincu que Dieu t’accueillera ».
Ces mots perçants et bien d’autres de Blaise Moussa ont profondément bouleversé l’assistance qui a laissé entrevoir l’immensité du vide laissé par la disparition de cette petite fille.
Après les prières et les hommages, l’heure était alors venue pour la petite de s’en aller, à l’ange Iris de s’envoler et de quitter ce monde des assassins et toute ses persécutions. Dans une douleur indicible, le cercueil de la petite fille a été accompagné vers sa dernière demeure.

Sa sœur ainée, inconsolable, devra désormais faire à l’absence de celle qui était son amie, sa compagne de jeux, sa petite sœur, son petit cœur.
Alors que la terre de ses ancêtres refermait ce très court chapitre de vie, une seule certitude apparaissant comme un lumignon dans une nuit noire : Iris Victoria Moussa MeMoussa sera accueillie à la droite du Très Haut. Et, pour ses parents, elle restera à jamais gravée dans les cœurs, malgré son séjour terrestre bref.