
Au cours de la séance de cotation du 11 mars 2025 à la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (Bvmac), basée à Douala au Cameroun, une seule transaction a été enregistrée. Selon le Bulletin officiel de la cote (BOC), il s’agit des 11 actions de la Société camerounaise de palmeraie (Socapalm), achetées par un investisseur à un montant total de 478 500 FCFA, révélant une hausse du cours de ce titre de 1,16% par rapport au 43 500 FCFA de la veille.
Cette transaction n’éclipse cependant pas la morosité ambiante sur le marché financier unifié des pays de la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad et RCA) depuis le début de l’année 2025, ponctuée notamment par de nombreuses séances de cotation journalières sans la moindre transaction. Ce fut encore le cas le 11 mars dernier sur le compartiment des obligations.
Pourtant, apprend-on, ce ne sont pas souvent les offres d’achat et de vente qui manquent. « Plusieurs propositions d’achat et de vente de titres demeurent en carnet dans les livres des sociétés de bourse », souligne par exemple le BOC du 11 mars 2025. Dans le détail, apprend-on, 97 actions du producteur d’eau minéral SEMC, 23 actions du producteur d’huile de palme Safacam, 12 actions de la Socapalm et deux actions du banquier équato-guinéen Bange Bank étaient pourtant offerts à l’achat. Tandis que plus de 1000 titres de différentes sociétés cotées étaient offerts à la vente, révèle le BOC.
Pour dynamiser ce marché financier plutôt atone depuis sa création, en dépit des avancées enregistrées, les experts du marché préconisent plusieurs réformes. Il en est ainsi, par exemple, de la digitalisation des opérations, afin de faciliter l’accès au marché au plus grand nombre, y compris les membres de la diaspora ; le fractionnement des titres, dans l’optique de permettre aux petits investisseurs de profiter des opportunités de la bourse, etc.
BRM
Lire aussi:
- Marchés financiers