
Le 1er décembre 2024, le Premier ministre camerounais, Joseph Dion Nguté, a présenté à l’Assemblée nationale le programme économique, financier, social et culturel du gouvernement pour le compte de l’exercice budgétaire 2025. A en croire le chef du gouvernement, ce programme repose sur une enveloppe budgétaire projetée à 7317,7 milliards de FCFA, en augmentation de 39,8 milliards de FCFA en valeur absolue et 0,5% en valeur relative, par rapport à l’exercice 2024.
Sur cette enveloppe confirmée par le projet de loi de finances 2025, déposé sur la table des députés le même jour par le gouvernement, l’on distingue 7250,8 milliards de FCFA représentant le budget général, et 66,9 milliards de FCFA pour les Comptes d’affectation spéciale (CAS). En glissement annuel, ces enveloppes sont respectivement en hausse de 0,5% et 1,5%, apprend-on.
« S’agissant de la structuration du budget 2025, il convient d’indiquer que les recettes internes et les dons sont projetés à 5548,1 milliards de FCFA, en augmentation de 313,1 milliards de FCFA par rapport à 2024, où elles se situaient à 5235 milliards de FCFA, soit +6% en valeur relative. Les recettes pétrolières, estimées à 734,8 milliards de FCFA, baissent de 66,8 milliards de FCFA entre 2024 et 2025, à cause du recul du prix mondial du baril, couplé à la baisse de la parité du dollar et du franc CFA », peut-on lire dans l’exposé des motifs du projet de loi de finances 2025.
Par ailleurs, le document table sur un taux de croissance économique projeté à 4,1% en 2025, après 3,8% en 2024. « Cette perspective est déterminée par le secteur non pétrolier, qui affiche une croissance de 4,3% en 2025, après des niveaux de 4,1% en 2024 et 3,6% en 2023. (…) L’inflation devrait tout de même poursuivre sa tendance baissière, bien que restant encore au dessus du seuil de convergence de la Cemac, qui est de 3%. Elle devrait en effet se situer à 4% en 2025, après 5% en 2024», projette le gouvernement.
BRM