Les fortes pluies enregistrées au Cameroun ces derniers jours pourraient avoir des indécences négatives sur la production agricole, qu’il s’agisse de l’agriculture vivrière ou d’exportation. C’est ce que révèle le bulletin des prévisions et alertes climatiques décadaires du 21 au 30 octobre 2024, publié par l’Observatoire national sur les changements climatiques (Onacc).
À en croire cet organisme, les caprices du climat font courir au secteur agricole camerounais un risque de « dégradation et de destruction des plantations (bananeraies, palmeraies, hévéa, etc.) et des arbres fruitiers par de fortes pluies, accompagnées de vents violents dans la zone des hautes savanes guinéennes, la zone des hautes terres et la zone forestière à pluviométrie multimodale ». Dans le même temps, prévient l’Onacc, les producteurs de cacao pourraient faire face à une « augmentation des cas de pourriture brune dans les cacaoyères du grand Sud du pays, suite à l’humidité de plus en plus importante ».
Dans la zone soudano-sahélienne, l’Onacc craint la dégradation ou alors simplement la destruction des cultures par les inondations, ainsi que des cas de pourrissement et germination des produits agricoles dans les plantations. Pour éviter tous ces désagréments, l’Onacc conseille aux agriculteurs du pays « de se conformer aux recommandations du calendrier agricole » élaboré par ses soins, pour la seconde campagne agricole 2024.
BRM
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