“Le secteur des hydrocarbures, qui devrait être le moteur du développement de notre nation, est aujourd’hui gangrené par la corruption, le népotisme et l’accaparement des richesses publiques par une minorité privilégiée. Les récentes révélations sur le scandale Glencore, ainsi que la création opaque de la société CSTAR (impliquant la SNH, TRADEX S.A et le consortium Ariana/RCG), confirment la gestion prédatrice de nos ressources, au détriment du peuple camerounais”, avance-t-il.
Il souligne que, concernant Glencore, la SNH voudrait faire croire aux Camerounais qu’une entreprise publique aussi puissante serait incapable d’engager des poursuites contre les corrompus. Où est leur audit interne sur ce scandale ? La vente à 70% de décote au trader pétrolier Vitol reste inexpliquée…
Ce dernier va plus loin, en soulignant qu’aujourd’hui, avec CSTAR, nous assistons à une nouvelle manœuvre : la nomination de Mme Nathalie Moudiki (épouse du DG de la SNH) à la tête d’un projet stratégique financé sur fonds publics sans aucune transparence dans le choix des partenaires privés.
“Où sont les appels d’offres ? Qui sont les véritables bénéficiaires derrière Ariana/RCG ? Pourquoi aucun audit indépendant n’a-t-il été rendu public ?”, s’interroge-t-il.
Alors que les citoyens ordinaires souffrent des pénuries de carburant, de la flambée des prix et des coupures d’électricité, une élite politico-affairiste corrompue s’enrichit en détournant nos ressources.
“La SNH, entreprise 100% publique, devrait servir l’intérêt général, mais fonctionne comme une caisse noire au profit des proches du pouvoir. TRADEX S.A, contrôlée par la SNH, semble être un outil pour contourner les règles de transparence. CSTAR, présenté comme projet national, risque de devenir un nouveau véhicule de détournement de fonds publics, comme ce fut le cas avec Glencore”.
En tant que candidat il s’engage s’il devient président de la République de : lancer un audit international indépendant sur tous les contrats pétroliers, y compris ceux de la SNH, TRADEX, SONARA et CSTAR, rendre publics tous les contrats et les véritables bénéficiaires des projets énergétiques, poursuivre judiciairement tous les responsables impliqués dans des détournements, y compris ceux compromis dans le scandale Glencore, instaurer une gouvernance transparente à la SNH et dans toutes les entreprises publiques, avec des nominations basées sur le mérite – et non sur les relations.