La région de l’Extrême-Nord, déjà fragilisée par les crises humanitaires et les conflits armés, fait face à une nouvelle menace sanitaire. Les autorités sanitaires viennent de confirmer deux nouveaux cas de choléra, ravivant les inquiétudes d’une épidémie à grande échelle.
Selon les informations de Lebledparle.com, l’alerte a été déclenchée après l’hospitalisation le 8 novembre d’une famille de quatre personnes présentant des symptômes sévères de diarrhée dans la région de l’Extrême-Nord. Des analyses de laboratoire ont confirmé deux cas de choléra, soulignant la nécessité d’une réponse rapide face à cette nouvelle épidémie.
Le même jour, l’hôpital a admis trois autres personnes présentant des symptômes de diarrhée, intensifiant l’urgence de la situation sanitaire. Les autorités ont déclaré les districts de Maroua 2 et Maroua 3 en état d’épidémie.
Les conditions de vie précaires de nombreuses populations, l’accès limité à l’eau potable et à des installations sanitaires adéquates favorisent la propagation de cette maladie. Les autorités sanitaires, en collaboration avec les organisations humanitaires, exhortent à prendre des mesures préventives immédiates et à renforcer la vigilance pour contenir la propagation de la maladie. Les habitants doivent pratiquer des protocoles d’hygiène stricts, notamment se laver fréquemment les mains et consommer de l’eau potable. L’épidémie suscite l’inquiétude, mais aucun décès n’a été signalé à ce jour.