Le journal Le Drapeau dans sa publication de ce matin nous apprend que face aux blocages administratifs qui freinent le démarrage des projets routiers, le Ministre des Travaux Publics (MINTP) a réuni le 9 juin dernier, tous les maillons de la chaîne pour trouver des solutions concrètes. Résultat attendu : des chantiers lancés plus vite, des routes livrées plus tôt, et une économie locale mieux servie. « Le temps des lourdeurs est compté », peut-on lire.
À Yaoundé, 27 « microbes » conduit à Kondengui. Interpellés après une attaque perpétrée le 5 juin dernier au marché de Mokolo, ils ont été placés en garde à vue administrative. Les détails à lire dans les colonnes de Le Jour.
Parlons à présent de la course aux financements à l’approche de la Présidentielle de 2025. Pour couvrir toutes les dépenses liées à l’élection qui approche à grands pas, notamment le paiement de la caution (30 millions de FCFA,) les cotisations des militants et des opérations de levée de fonds sont mises à contribution dans les partis politiques intéressés. Les options choisies par les uns et les autres doivent toutefois rester conformes à la loi. Lire le focus de Cameroon Tribune.
En ce temps où la convocation du corps électorale est massivement attendue par la population, les paroles proférées sont analysées et les actes posés, scrutés à la loupe. Sur la scène politique locale, désormais, les acteurs non seulement se tiennent à la culotte, mais aussi, s’épient. D’où l’instabilité et la délicatesse des alliances et autres plateformes, qui, suscitent les inter- ventions d’un bon nombre de puristes. Au grand dam d’une certaine opposition. Le Point fait le point ce matin.
Dans les colonnes de Ça Presse, Louis Marie Kakdeu, deuxième Vice-président du SDF, qui a l’habitude de faire des analyses économiques, vient de commettre une tribune libre où il aborde la problématique de la candidature unique de l’opposition. Pour lui, dans le cadre de la présidentielle à venir, « c’est un mirage ».
« Il faut aussi « séquestrer » les ordures à Douala », titre La Voix du Consommateur. Depuis quelques jours, indique notre confrère, la capitale économique est submergée à nouveau par les ordures ménagères. Trottoirs, chaussées et espaces publics sont envahis par des montagnes de déchets, au grand désarroi des habitants qui suffoquent. L’absence de collecte régulière expose la population à des risques sanitaires élevés, en ce début de saison pluvieuse. La Cameroon Human Rights Commission tire la sonnette d’alarme en recommandant au Gouvernement de mettre en place un système de tri des ordures à la collecte simple et durable.