Le ministre de l’Administration territoriale dénonce le laxisme et l’inertie des autorités administratives dans l’assainissement des églises dites de réveil.
Des « abus », la « clandestinité », les « troubles à l’ordre public », la moralité douteuse, l’usurpation de titres, sont parmi les raisons qui poussent le ministre de l’Administration territoriale à interpeller les autorités administratives. Selon Paul Atanga Nji, ces dernières n’exercent pas le contrôle sur les Eglises de réveil, malgré de multiples rappels à l’ordre.
Pourtant, « la majorité de ces églises exercent dans la clandestinité totale, en créant des abus au sein de la population, allant de la nuisance sonore au tapage nocturne ». En plus, ces églises « sont en majeure partie dirigées par des personnes sans foi ni loi, à la recherche du gain facile tout en promettant et vendant du rêve à leurs ouailles ». Et ce n’est pas tout. Le ministre, traite ces dirigeants d’églises de « gourous des temps modernes déguisés en pasteurs, prophètes ou évêques » n’ayant « aucun diplôme théologique », « dépourvus de toute morale ».
Dans une lettre en date du 23 septembre 2024, le ministre Paul Atanga Nji demande au gouverneur du Centre, Naseri Paul Bea, de mettre un terme à cet état de choses. L’instruction tient compte du fait que certaines associations religieuses perturbent la quiétude des populations et sont susceptibles de provoquer de graves troubles à l’ordre public, déclare le ministre.
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